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Tous les informateurs-clés ont recommandé la participation des partenaires aux servicesd’éducation et de soutien en matière de nutrition infantile. Les questions de nutrition infantileconcernent la famille entière, et le partenaire dispose des ressources financières et d’uneautorité susceptibles d’influencer les pratiques de nutrition infantile.3.4.2 Evaluation des services d’éducation et de soutien en matière de nutritioninfantileA. Quelle acceptabilité des services par les familles et communautés ?Les informateurs-clés ont été interrogés sur l’acceptabilité, par les familles et lescommunautés, des services d’éducation et de soutien en matière de nutrition infantile. Lesréponses étaient principalement liées à l’acceptabilité des recommandations de nutritioninfantile dans le contexte du VIH.La majorité des informateurs-clés (n=18) ont déclaré que les services d’éducation et desoutien en matière de nutrition infantile étaient socialement et culturellement acceptables. Lesfamilles et communautés étaient conscientes des conséquences dévastatrices de l’épidémie duVIH. Les interventions et démarches des mères ayant pour objectif la réduction desconséquences du VIH/SIDA étaient acceptables : « ces services sont maintenant acceptés carcertaines mères adoptent différentes pratiques de nutrition infantile sans peur ».D’après les personnes interrogées, les mères étaient encouragées par leurs familles et leursamis à bénéficier de services d’éducation et de soutien en matière de nutrition infantile. Tousdésiraient ce qu’il y a de mieux pour la survie de l’enfant et pouvaient observer lesconséquences visibles des services d’éducation et de soutien (soutien psychologique, soutienfinancier). Certaines familles exprimaient leur soutien aux mères en les accompagnant auxcentres de santé ou en prenant soin d’elles eux-mêmes. Enfin, les familles savaient que l’aidealimentaire apportée parfois aux mères était souvent partagée avec les familles.La majorité des informateurs-clés (n=21) ont affirmé que certains personnelsdispensant les services d’éducation et de soutien en matière de nutrition infantile étaientdavantage acceptés dans la communauté que d’autres. Les infirmières étaient privilégiés252