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des structures de formation et le renouvellement important des ressources humaines ;l’inexistence de systèmes de suivi médical et psychosocial pour la mère et l’enfant ; lemanque d’actions coordonnées nationalement pour l’éducation et la mobilisationcommunautaire ; le manque de participation des pères/partenaires, principaux décideurs enmatière de santé familiale. Nous exposerons plus en détails certains de ces enjeuxopérationnels dans les chapitres trois et quatre.Le MOH/CW utilise, dans tous ses documents officiels de PTME publiés après 2002,la terminologie « prévention de la transmission parent-enfant du VIH » (PTPE), véritableslogan de mobilisation communautaire. Les autorités de santé espèrent encourager ainsi unchangement de normes sociales, argumentant auprès de la population locale que la santé del’enfant est la responsabilité jointe du père et de la mère et que toute initiative de réduction del’incidence du VIH chez les enfants ne peut être envisagée sans l’engagement total despartenaires et familles. Cette participation familiale et communautaire aux questions dePTME est d’ailleurs soulignée comme un des enjeux majeurs de la prévention de latransmission postnatale du VIH.1.2.4. Nutrition infantile et VIH au ZimbabweA. Les pratiques de nutrition infantileA.1. L’allaitement maternel et le sevrageL’allaitement maternel est une pratique généralisée au Zimbabwe. La plupart desmères perçoivent le lait maternel comme l’aliment le plus riche nutritionnellement pour lenouveau-né, permettant la bonne croissance de l’enfant. L’allaitement maternel est le plussouvent initié le premier jour de vie et généralement pratiqué à la demande. Dans la plupartdes cas, les champs sont proches des foyers et la mère, responsable de la production agricoleet alimentaire du foyer, emmène son nouveau-né avec elle, ou le laisse avec un parent quil’appelle si nécessaire pour allaiter. L’utilisation du biberon est rare voire inexistante auZimbabwe, et peut s’expliquer par un contexte largement rural, où la disponibilité en eaupropre, les moyens financiers et les conditions d’hygiène dans leur ensemble sont limités.137