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de risques d’exposition aux sécrétions maternel<strong>le</strong>s ou au sang infecté par <strong>le</strong> VIH, est faisab<strong>le</strong>et recommandée dans tous <strong>le</strong>s pays, même aux ressources limitées.La désinfection vagina<strong>le</strong> par des antiseptiques a été étudiée comme moyen simp<strong>le</strong> etéconomique de réduire <strong>le</strong> risque de TME du VIH, en particulier en l’absence de services deconseil et de dépistage prénatal du VIH. Bien que démontrée sans risques et acceptab<strong>le</strong> auprèsde femmes enceintes interrogées en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso (Msellati, et al., 1999),cette stratégie n’a pas eu d’impact sur la réduction de la transmission intra-partum du VIH auMalawi (Biggar, et al., 1996) et au Kenya (Gaillard, et al., 2001a), sauf chez <strong>le</strong>s femmes ayanteu une rupture prolongée des membranes (plus de quatre heures) ou ayant bénéficié deconcentrations é<strong>le</strong>vées de chlorhexidine. Ce type d’intervention n’en reste pas moins faisab<strong>le</strong>et efficace pour la réduction de la mortalité néonata<strong>le</strong> précoce et la mortalité maternel<strong>le</strong>, telqu’il l’a été démontré au Malawi (Taha, et al., 1997).Par ail<strong>le</strong>urs, afin d’évaluer l’hypothèse selon laquel<strong>le</strong> l’état nutritionnel de la mère pouvaitavoir un impact sur <strong>le</strong> risque de TME de VIH (voir point A.3 ci-dessus), plusieurs essais desupplémentation nutritionnel<strong>le</strong> et vitaminique ont été conduits en Afrique. Leurs résultats ontété peu concluants. En Tanzanie, il a été démontré que la vitamine A augmentait <strong>le</strong> risque deTME du VIH par l’allaitement maternel (RR=1,38, p=0,009) et que <strong>le</strong>s multivitamines B, C etE réduisaient la mortalité <strong>à</strong> 24 mois et la TME par allaitement maternel uniquement parmi <strong>le</strong>sfemmes immunodéprimées et mal nourries (Fawzi, et al., 2002b). En Afrique du Sud, aucunedifférence dans <strong>le</strong> risque de TME du VIH n’est apparue entre <strong>le</strong> groupe de femmesrandomisées <strong>à</strong> la vitamine A et <strong>le</strong> groupe placebo (20,3 vs 22,3%) (Coutsoudis, et al., 1999b).Aucune de ces interventions de type obstétrical ou nutritionnel n’est donc <strong>à</strong> ce jour validéecomme stratégie de PTME du VIH pour <strong>le</strong>s pays <strong>à</strong> ressources limitées.Enfin, l’amélioration des défenses des nouveau-nés contre l’infection par <strong>le</strong> VIH, par <strong>le</strong> biaisd’une immunisation active (vaccination) ou passive (sérothérapie) ou d’une prophylaxieARV, est éga<strong>le</strong>ment considérée en vue de réduire <strong>le</strong> risque de TME du VIH pendantl’allaitement maternel. Les résultats de tels essais cliniques ne seront pas connus avantplusieurs années (Safrit, et al., 2004).59

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