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énéficié d’un allaitement artificiel (24,4 vs 20,0%, p=0,3) (Mbori-Ngacha, et al., 2001). Cetessai a présenté néanmoins certains biais, liés aux faib<strong>le</strong>s taux de compliance variab<strong>le</strong>s <strong>à</strong>chaque modalité d’allaitement et au profil sociodémographique privilégié de la populationd’étude (Guay and Ruff, 2001). Les conclusions de cette étude sur la possibilité d’unallaitement artificiel sans risques dans <strong>le</strong>s pays en développement doivent donc êtreconsidérées avec précaution.D’autres études évaluant <strong>le</strong>s options de nutrition infanti<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s enfants nés de mèreinfectée par <strong>le</strong> VIH en termes de rapport risque-bénéfice, en analysant par exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong>sdonnées d’hospitalisation, ont été publiées, et diffèrent des résultats de l’essai kenyanmentionné ci-dessus. Ainsi il a été montré récemment que <strong>le</strong>s nouveaux-nés bénéficiant desubstituts au lait maternel avaient un risque supérieur de taux d’hospitalisation comparés auxnouveaux-nés allaités au sein (Phadke, et al., 2003). De même, en Afrique du sud, <strong>le</strong>snouveaux-nés jamais allaités (quel que soit <strong>le</strong>ur statut VIH) avaient deux fois plus de risquede développer un épisode morbide pendant <strong>le</strong>s deux premiers mois de vie que <strong>le</strong>s enfantsallaités (RC=1,91, p=0,006) (Coutsoudis, et al., 2003).Ces résultats contradictoires en termes de morbidité et mortalité liées aux pratiquesd’allaitement parmi <strong>le</strong>s enfants nés de mère infectée par <strong>le</strong> VIH soulignent donc la nécessitéd’une évaluation détaillée et loca<strong>le</strong> du niveau d’hygiène et de la situation socio-sanitairedes femmes avant de <strong>le</strong>ur proposer des options de prévention de la TME postnata<strong>le</strong> duVIH.L’impact des différentes stratégies de PTME postnata<strong>le</strong> du VIH sur la mortalité desfemmes infectées par <strong>le</strong> VIH a éga<strong>le</strong>ment été évalué. Ainsi, dans l’essai randomisé mené auKenya, pendant <strong>le</strong>s deux premières années suivant l’accouchement, <strong>le</strong>s femmes infectées par<strong>le</strong> VIH et allaitant avaient un risque relatif de décès 3,2 fois plus é<strong>le</strong>vé que des femmesrandomisées dans <strong>le</strong> groupe pratiquant l’allaitement de substitution (Nduati, et al., 2000). Aucontraire, l’analyse rétrospective de données d’un essai contrôlé randomisé <strong>à</strong> Durban (Afriquedu Sud), visant <strong>à</strong> évaluer <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> de la vitamine A sur la PTME, ne montre pas d’effet délétèrede l’allaitement maternel chez <strong>le</strong>s femmes infectées par <strong>le</strong> VIH-1 (Coutsoudis, et al., 2001a).De même, en Tanzanie, aucune relation significative n’a pu être montrée entre la pratiqued’allaitement maternel et la progression de l’infection par <strong>le</strong> VIH ou la mortalité de la mère(Sedgh, et al., 2004). Ces différents résultats contradictoires doivent être considérés avec57

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