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informateurs-clés qui n’avaient pas été formés au conseil en matière de nutrition infantile ontdéclaré que c’était en raison du manque d’opportunité.Parmi les informateurs-clés formés, la plupart (n=18) ont déclaré dispenser des services deconseil en matière de nutrition infantile. L’absence de services de PTME dans leur centre desanté expliquait que l’un des deux informateurs formés ne délivrait pas ce service.Les 18 informateurs-clés formés au conseil en matière de nutrition infantile ont décrit leuractivité comme suit : présentation et discussion autour des différentes options de nutritioninfantile, démonstration de pratiques spécifiques, renforcement de la confiance des femmes àchoisir une pratique de nutrition infantile adéquate et définition, avec les mères, de solutionspratiques pour améliorer leurs stratégies de nutrition infantile.La plupart des informateurs-clés (n=15) ont déclaré offrir leurs services de conseil ennutrition infantile dans les centres de santé. Trois informateurs-clés ont également mentionnéque le conseil était dispensé à domicile. La plupart des informateurs-clés formés (n=15) ontestimé conseiller cinq femmes par semaine maximum lors de séances de conseil d’une duréemoyenne de 30 mn maximum.3.4.5 Recommandations pour les services d’éducation et de soutien en matière denutrition infantileLes informateurs-clés ont été interrogés sur leurs suggestions pour améliorer lesservices d’éducation et de soutien en matière de nutrition infantile dispensés dans le district deBuhera. L’amélioration des ressources humaines, l’augmentation de la capacité de formationdu personnel de santé (infirmières, sages-femmes traditionnelles), ainsi que des activitésd’éducation dans les familles et les communautés ont été les deux principalesrecommandations listées. L’éducation en matière de nutrition infantile devait être considéréecomme une composante essentielle des activités de promotion de la santé de l’enfant : « lanutrition infantile devrait être discutée lors de chaque séance d’éducation pour la santé, danstous les centres de santé ». Les questions de nutrition infantile devaient être intégrées au seinde la formation des infirmières, des médecins, d’autres agents de santé tels les agents de santévillageois ou communautaires, ou les sages-femmes traditionnelles. Les activités d’éducationet de soutien en matière de nutrition infantile conduites dans la communauté devaient259