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éponse à la progression des connaissances en matière d’allaitement et VIH, et desrecommandations révisées à promouvoir régulièrement.3.4.3 Perception des services d’éducation et de soutien en matière de nutritioninfantile dans le contexte du VIH/SIDALes personnes interrogées ont partagé des avis divergents sur l’acceptabilité, dans lacommunauté, de pratiques de nutrition infantile différentes suivant le statut sérologiquedes femmes.La majorité des informateurs-clés (n=16) ont déclaré que la communauté du district deBuhera acceptait que les pratiques de nutrition infantile puissent être différentes entre lesfemmes infectées par le VIH et les femmes séronégatives. La communauté avait consciencede la forte prévalence de l’infection par le VIH dans le pays et du risque de TME du VIH parl’allaitement maternel. La mobilisation communautaire avait contribué à diffuser desmessages éducatifs et encouragé l’acceptabilité des services de PTME : « ils acceptent cesservices car ils les connaissent ». Les communautés pouvaient observer la bonne santéd’enfants nés de mères ayant participé au programme de PTME, en particulier des mèresayant adopté les pratiques de nutrition infantile recommandées. « La communauté acceptetoute option de nutrition infantile recommandée par un professionnel de santé ».La plupart des arguments invoqués par les dix informateurs-clés moins convaincus del’acceptabilité de pratiques de nutrition infantile différentes suivant le statut sérologique desmères avaient trait au manque de connaissance de la population locale. D’après lesrépondants, le niveau d’information de la communauté en matière de VIH et de TME du VIHétait insuffisant. Certains ont déclaré par exemple que la communauté ne comprenait pas quela santé maternelle pouvait influencer les pratiques de nutrition infantile. La croyance étaitque tous les enfants devaient être allaités, et ceci avait été promu dans la communauté bienavant l’ère du VIH. Le concept d’alternatives à l’allaitement maternel était donc peu compris.L’adoption de pratiques de nutrition infantile non « standard » (autres que l’allaitementmaternel) pouvait être interprétée comme un ensorcellement de la mère, et non comme unepratique de prévention.255