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principa<strong>le</strong>ment actives en milieu rural et desservent plus de 70% de la population rura<strong>le</strong> (49%de la population tota<strong>le</strong>) (Ray and Kureya, 2003). Les praticiens privés modernes, chiremba,sont installés en centres urbains et ne sont accessib<strong>le</strong>s qu’<strong>à</strong> certaines catégoriessocioéconomiques de la population. Les tradi-praticiens (traditional hea<strong>le</strong>rs) représentent unefrange importante des praticiens privés et sont reconnus, respectés et appréciés par lacommunauté pour <strong>le</strong>ur pouvoir de guérison. L'acte par<strong>le</strong>mentaire de 1981, TraditionalPractitioners' Act, et la création de la Zimbabwe National Traditional Hea<strong>le</strong>rs’ Association(ZINATHA) ont conduit <strong>à</strong> <strong>le</strong>ur reconnaissance officiel<strong>le</strong>. En particulier, <strong>le</strong>s sages-femmestraditionnel<strong>le</strong>s (traditional midwife) occupent une place très importante en zone rura<strong>le</strong>,assistant souvent plus de la moitié des accouchements. La plupart de ces sages-femmesbénéficient d’une formation du MOH/CW mais ne sont pas rémunérées. Enfin, différentesorganisations industriel<strong>le</strong>s et privées ainsi que des agences donatrices internationa<strong>le</strong>s ontparfois développé <strong>le</strong>urs propres centres de santé (par exemp<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s industries sucrières du suddu pays ayant crée un hôpital privé pour <strong>le</strong>urs propres ouvriers agrico<strong>le</strong>s) et permettentsouvent de soutenir financièrement certaines structures publiques d’offres de soins. Lamajorité de la population du Zimbabwe a recours aux structures de santégouvernementa<strong>le</strong>s, en crise, et missionnaires, en sursis.Le personnel de santé susceptib<strong>le</strong> de travail<strong>le</strong>r dans <strong>le</strong>s centres de santégouvernementaux et missionnaires est <strong>le</strong> suivant : médecin (general medical officer, medicaldoctor), sage-femme (midwife), infirmière (nurse), aide-soignante (nurse-aid), laborantin(laboratory scientist), technicien de laboratoire (laboratory technician), pharmacien(pharmacist), nutritionniste (nutritionist), conseil<strong>le</strong>r (primary care counsellor). Plusieursagents de santé sont impliqués au sein de la communauté, responsab<strong>le</strong>s envers <strong>le</strong> secteurpublic et travaillant en lien avec <strong>le</strong>s centres de santé : technicien de santé environnementa<strong>le</strong>(environmental health technician), agent de promotion de la santé (health promoter), agent desanté communautaire (community health worker) et agent de santé villageois (village healthworker).Le contingent en ressources humaines de chaque structure de santé varie selon sa localisationgéographique, sa tail<strong>le</strong> et sa couverture. Les centres de santé de base, que ce soit <strong>le</strong>s cliniquesou hôpitaux ruraux, disposent en moyenne d’une <strong>à</strong> deux infirmières maximum. En 2000, <strong>le</strong>MOH/CW estimait que chaque centre de santé rural desservait en moyenne 8 000 <strong>à</strong> 11 000120

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