Télécharger le texte intégral - ISPED-Enseignement à distance

C. La participation du partenaire et de la famille aux servicesD’après la moitié des informateurs-clés (n=13), si les femmes étaient les ciblesprincipales des services d’éducation et de soutien en matière de nutrition infantile, leurspartenaires étaient également impliqués en ayant des discussions avec les mères en leuroffrant leur soutien financier. Seuls cinq informateurs-clés ont déclaré que les partenairesdécidaient des pratiques de nutrition infantile. La participation des autres membres de lafamille consistait essentiellement en un soutien psychologique aux mères (Tableau 82).Tableau 82. Participation des partenaires et autres membres de la famille auxservices d’éducation et de soutien en matière de nutrition infantile, district deBuhera, Zimbabwe. Août 2004.Partenaire(n=13)Autres membres de lafamille (n=14)n % n %Type de participationDeux premières réponses mentionnées n=26 n=28Soutien psychologique de la mère 4 15,4 11 39,3Discussions autour des pratiques de nutrition infantile 9 34,6 9 32,1Soutien financier 8 30,8 5 17,9Décision des pratiques de nutrition infantile 5 19,2 3 10,7Raisons du manque de participationDeux premières réponses mentionnées n=26 n=28Partenaire pas sollicité 5 27,8 9 37,5Mère refuse 5 27,8 8 33,3Pression des autres membres de la famille 2 11,1 4 16,7Pression des amis 2 11,1 2 8,3Attitudes des agents de santé 2 11,1 0 0Attitudes des agents de santé communautaires 2 11,1 0 0Données manquantes 8 30,8 5 17,8Besoin de participationDeux premières réponses mentionnées n=26 n=28Parent ayant besoin d’être informé 22 42,3 17 34,0Influence sur les pratiques de nutrition infantile 10 19,2 16 32,0Ressources financières 6 11,5 10 20,0Soutien à la mère 14 26,9 6 12,0Norme socioculturelle 0 0 1 2,0Les principales raisons expliquant l’absence d’implication des partenaires et autres membresde la famille dans les services d’éducation et de soutien en matière de nutrition infantileétaient qu’ils n’étaient pas sollicités et que les mères refusaient leur participation (Tableau82). D’après les informateurs-clés, les mères se rendaient souvent seules au centre de santé etne considéraient pas que la participation de leur partenaire soit importante (manqued’information). Ils ont également mentionné que fait que les femmes infectées par le VIH,refusaient de partager leur résultat sérologique avec leur partenaire.251