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F.P. De Sanctis - Le phénomène du fondement

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<strong>du</strong> <strong>fondement</strong> comme <strong>phénomène</strong> mis en place par les ressources puisant à sa crise : enpassant à travers un éveil singulier, celui causé au sein de l’auteur de ses pages dans legeste synergique de conception et écriture.Afin que nous puissions vivre la « passivité » <strong>du</strong> <strong>fondement</strong> sans y resterfondamentalement passifs, afin que nous puissions vérifier que « pour les choses lesplus profondes et les plus importantes, nous sommes inqualifiablement seuls 1 », il fautentamer notre parcours sur ce « traumatisme infligé au lecteur par un style d’écritureviolent certes. Mais cette violence ne concerne pas que l’écriture, elle est violence <strong>du</strong>geste phénoménologique qui pour ainsi dire traumatise l’apparaître lui-même 2 ».Et, pour reprendre Henry lui-même, enfin dans la refonte sans la redite de ce qu’untexte philosophique a « voulu dire 3 », pour faire suivre à l’interrogation (comme mise àl’épreuve) de la Première partie notre propre épreuve, à plus forte raison pour une étudequi se veut un « essai » (comme le dit notre sous-titre non sans rappeler le sensmontaignien d’expérience plutôt que tentative, ici maximalisé ontophénoménologiquementen « épreuve » : c’est par l’expérience qu’on peut apprendre, etnon pas par des enseignements), il ne nous reste qu’à nous situer en creux de ladifférence fondamentale vers les notions qui montrent pluriellement la montrance <strong>du</strong><strong>phénomène</strong> <strong>du</strong> <strong>fondement</strong> 4 .1. R.M. Rilke, <strong>Le</strong>ttres à un jeune poète, Paris : Gallimard, 1992, p. 17-18.2. F.-D. Sebbah, « Une ré<strong>du</strong>ction excessive : où en est la phénoménologie française ? », E. Escoubas,B. Waldenfels (éd.), Phénoménologie française et phénoménologie allemande / <strong>De</strong>utsche undfranzösische Phänomenologie, Paris : L’Harmattan, 2000, p. 156.3. Suivant le propos heideggérien de KM repris originalement (en y ajoutant Husserl : la « réactivation »,M I, p 31) par Henry comme étant « la Vie », repris par M I, p. 32-33. Cf. supra, § 3.4. Pour ce qui concerne certains de nos choix typographiques, nous avons trouvé, déjà dans ce sousparagraphe,les guillemets (« style », par exemple) : ils indiquent ou bien un mot utilisé par autrui (avecnote en bas de page), ou bien un terme pris en tant que pur « terme » (« <strong>fondement</strong> »), ou bien un motinusité qui est utilisé, pour la première fois, dans un sens différent. Enfin, on peut les utiliser pour parler<strong>fondement</strong>, à savoir utiliser des mots qui renvoient à la sémantique classique <strong>du</strong> <strong>fondement</strong> sans qu’ilspuissent être pris comme arguments. <strong>Le</strong>s guillemets sont aussi la conscience de l’ailleurs de lasignification – nécessaire critiquement afin de la mettre en question <strong>Le</strong>s tirets (« laisser-signifier »,« onto-phénoménologie ») indiquent une « substantivation » de l’expression, qu’il faut lire comme unensemble, et qui se réfère, normalement, à un caractère intrinsèque <strong>du</strong> <strong>fondement</strong> lui-même. <strong>Le</strong>s italiquespeuvent à la fois mettre en évidence des expressions-clé (comme l’arrivée d’une notion ontophénoménologique),et à la fois éclaircir un argument plus long (par souci pédagogique, dans un sensprécis), à la fois représenter des définitions synthétiques.172

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