12.07.2015 Views

F.P. De Sanctis - Le phénomène du fondement

F.P. De Sanctis - Le phénomène du fondement

F.P. De Sanctis - Le phénomène du fondement

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

§ 13. <strong>Le</strong> « sens de l’être de l’ego » et l’accusation d’onticitéà la Fundamentalontologie de Sein und ZeitLa riposte marionienne est particulièrement prégnante. La structuration <strong>du</strong><strong>fondement</strong> en subit un coup décisif, au point d’en trembler sur sa propre base.C’est le <strong>fondement</strong> comme montrance de son propre <strong>phénomène</strong> qui retombemaintenant vers lìaporie <strong>du</strong> trans-phénoménal déjà examinée. Pour récapituler, toutd’abord J.-L. Marion nous présente des principes de la phénoménologie qui sontfondamentaux de manière strictement heuristique. La possibilité même de la donation<strong>du</strong> <strong>phénomène</strong> paraît être plus radicale que la donation d’un <strong>fondement</strong> phénoménal,d’un « pouvoir » qui interviendrait comme le <strong>De</strong>us ex machina et la monstration mêmedes apparaissants. <strong>Le</strong> dièdre <strong>du</strong> pli <strong>du</strong> donné ne demande pas un pouvoir supérieur, dedéploiement ; et, comme en outre le principe laisse le <strong>phénomène</strong> prendre la parole, ilpermettrait d’évieter de partir par une interrogation formelle, telle que la nôtre.La « substantialité phénoménologique propre »et les « jeux de langage » marioniens.Mais on pourrait aller même plus loin. <strong>Le</strong> pli <strong>du</strong> donné réussirait à « compléter »l’œuvre henryenne, en la radicalisant, puisqu’il approfondirait les dyades sans recourirà des « fondations » ni à des « engendrements », sans céder pour autant à ni auxambigüités de l’intentionnalité husserlienne ni à la neutralité ontologiqueheideggérienne (= par la notion d’adonné). <strong>De</strong> ce point de vue, la « secondephilosophie » henryenne se présente comme une recrudescence des dyades en<strong>du</strong>alismes toujours plus internes, jusqu’à la triade Dieu/Archi-Fils/Fils ; s’il s’agit de lapart de Henry d’une réponse radicale à la préten<strong>du</strong>e radicalisation de J.-L. Marionperpétrée en Ré<strong>du</strong>ction et donation, et nous n’avons guère de raison de douter que, aumoins en partie, c’est bien le cas, il s’agit d’une réponse partant d’un paroxysmefondateur aboutissant à un schéma maintenant triadique. La Vie serait bien,marioniennement, une donation encore plus originaire <strong>du</strong> sujet qui en fait l’épreuve 1 .1. Cf. infra, troisième partie, chapitre 3.278

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!