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Note de l'autour

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Les éliminer tous ? Inutile, une perte <strong>de</strong> temps si j’ignorais<br />

leur provenance. Ils seraient remplacés par d’autres<br />

mystificateurs, et le complot ne serait pas déjoué mais<br />

seulement un peu retardé. En l’occurrence, je disposais encore<br />

d’un peu <strong>de</strong> temps pour préparer mon coup suivant, en flux<br />

accéléré en tout cas : il faudrait au moins une semaine à <strong>de</strong>s<br />

cavaliers <strong>de</strong> Gill pour rallier une autre capitale conséquente, et,<br />

en une semaine <strong>de</strong> flux accéléré, je pouvais faire beaucoup.<br />

Je quittai le palais. Ils n’auraient pas laissé traîner <strong>de</strong>s<br />

archives disant : « Les imposteurs <strong>de</strong> ce palais sont issus <strong>de</strong> la<br />

famille suivante. » Je ne pourrais me reposer que sur la raison<br />

pour déterminer leur terre d’origine. Et, en matière <strong>de</strong><br />

raisonnement, j’avais appris à respecter Lord Barton.<br />

« Tu n’es pas parti assez longtemps, dit-il quand j’eus renvoyé<br />

la fille. Tu abuses <strong>de</strong> notre amitié.<br />

— J’ai besoin <strong>de</strong> vos conseils.<br />

— Et moi <strong>de</strong> solitu<strong>de</strong>. Ou d’une autre compagnie que la<br />

tienne. Tu te rends compte que j’étais sur le point d’accomplir<br />

quelque chose que je n’ai pas fait <strong>de</strong>puis trente ans ? Deux fois<br />

<strong>de</strong> suite. Deux fois en dix minutes.<br />

— Il y aura d’autres occasions. Ecoutez, Barton, je suis allé au<br />

palais. J’ai rencontré votre fils. C’est une femme <strong>de</strong> votre âge,<br />

voire plus vieille, et elle est entourée d’autres mystificateurs, y<br />

compris votre ancien valet. Mais je ne peux rien en tirer. Ils sont<br />

un peu inquiets, en fait. Ils savent que je les connais ; ils ont eu<br />

un avant-goût <strong>de</strong> ce dont je suis capable. D’ici une semaine, ils<br />

seront en mesure d’en prévenir d’autres, et je ne pourrai jamais<br />

gar<strong>de</strong>r mon avance sur eux. Vous comprenez la situation ?<br />

— Tu t’es planté.<br />

— J’ai tenté ma chance et j’ai échoué. Alors maintenant,<br />

puisque vous avez été bête au point <strong>de</strong> venir ici après avoir<br />

promis <strong>de</strong> rester à Bosselé…<br />

— Bosselé, répéta-t-il avec nostalgie.<br />

— Autant vous rendre utile. J’ai besoin <strong>de</strong> savoir d’où ils<br />

viennent. De connaître leur patrie. Parce qu’à moins <strong>de</strong> les<br />

frapper là, les premiers, durement, nous ne les arrêterons<br />

jamais. »<br />

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