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Note de l'autour

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essuyer finalement un refus et trouver le désespoir, je ne sais<br />

pas si j’aurais si facilement dit : « Je ferai ce qu’il faudra. »<br />

Mais je le dis, et je le pensais, et Helmut me serra dans ses<br />

bras avant <strong>de</strong> s’expliquer.<br />

« Quand nous agissons ensemble, nous ne sommes pas<br />

obligés <strong>de</strong> tous nous enfoncer sous terre. Nous pouvons envoyer<br />

un seul individu qui plonge dans la roche et chante tous nos<br />

chants par sa voix, et entend tout le chant <strong>de</strong> la terre dans son<br />

cœur. Cela peut être joyeux, et nous honorons nos plus grands<br />

hommes en les envoyant nous représenter en <strong>de</strong> telles<br />

occasions. Cela peut être douloureux, et nous honorons aussi<br />

nos plus grands en leur confiant la responsabilité <strong>de</strong> porter cette<br />

douleur pour nous tous. Mais il n’est pas un homme parmi nous<br />

capable <strong>de</strong> supporter cela. Et nous ne pouvons donc pas envoyer<br />

l’un <strong>de</strong> nous sous terre. Toi, en revanche, tu es plus fort<br />

qu’aucun <strong>de</strong>s nôtres. À quel point, nous l’ignorons. Mais si tu<br />

t’enfonçais sous terre pour nous, nous pourrions espérer que tu<br />

survives. Et si tu mourais et que la fureur <strong>de</strong> la terre se<br />

déchaînait, nous serions encore vivants pour la contenir et<br />

assurer la sécurité du mon<strong>de</strong>. »<br />

Nous étions étendus dans le sable, les bras ouverts ; je me<br />

trouvais au milieu, roulé en boule, et tandis que je m’enfonçais,<br />

je les sentis me rejoindre, un par un, jusqu’à ce que leur chant à<br />

tous résonne dans mon esprit alors que le sable m’avalait et<br />

s’ouvrait pour moi.<br />

Je m’étais toujours arrêté au socle rocheux. Mais cette fois la<br />

roche <strong>de</strong>vint molle et m’enveloppa comme <strong>de</strong> la boue froi<strong>de</strong><br />

pour se refermer au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> mon visage. Plus je m’enfonçais,<br />

plus elle <strong>de</strong>venait chau<strong>de</strong> et plus j’avais l’impression <strong>de</strong> tomber<br />

vite, jusqu’à ce que la chaleur soit telle que je ne pouvais<br />

supporter davantage, et même quand je cessai <strong>de</strong> sombrer, la<br />

roche bouillonnait autour <strong>de</strong> moi.<br />

Grâce au savoir <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> Schwartz au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> moi,<br />

je trouvai sans mal l’île d’An<strong>de</strong>rson – cette fois non pas une<br />

aberration <strong>de</strong> la surface mais l’arête principale d’une plaque<br />

rocheuse flottant sur une mer <strong>de</strong> granité fondu. Le flux était<br />

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