12.07.2015 Views

Bernard Taverne, Alice Desclaux, Papa Salif Sow

Bernard Taverne, Alice Desclaux, Papa Salif Sow

Bernard Taverne, Alice Desclaux, Papa Salif Sow

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

CHAPITRE I-1Mortalité : incidence, causes et facteurs de risqueird-00718213, version 1 - 16 Jul 2012réalisée grâce au logiciel SAS version 9.2.Description de la population d’étudeLes principales caractéristiques à l’inclusion ont étéregroupées dans un tableau. Pour les variables qualitatives,l’effectif a été précisé de même que la proportionde chaque modalité de la variable et l’intervallede confiance (IC) à 95% précisé. Pour la variablequantitatives, l’effectif a été précisé pour chaquevariable avec médiane et intervalle interquartile oumoyenne et écart type.Causes de décèsLa proportion de chaque CDD a été précisée demême que l’IC à 95%. La proportion de « CDDclassant sida » et de « CDD non classant sida » a étécomparée en fonction de la période de décès(période 1, période 2). Le test du khi carré detendance a été utilisé pour comparer les proportionset les différences ont été considérées comme significativesen cas de p-value < 0,05.Incidence de la mortalitéL’incidence des décès de même que les probabilitésde survie après mise sous TARV ont été estimées parla méthode de Kaplan-Meier.Facteurs de risque de décèsLa recherche de facteurs de risque de décès a étéréalisée par le modèle à risques proportionnels de Coxavec comme covariables fixes les caractéristiques àl’inclusion des patients. Le taux de CD4 était la variableexplicative principale. Une régression univariée aété réalisée dans un premier temps ; suivie d’unerégression multivariée. La méthode manuelle descendantea été utilisée pour la sélection des variables àintroduire dans les modèles successifs. L'hypothèsedes risques proportionnels a été vérifiée à l'aide desrésidus Schönefeld (tests et graphiques).4. RÉSULTATS4.1. Population étudiéeLes caractéristiques des patients à l’inclusion sontrésumées dans le TABLEAU 1.A la mise sous traitement, l’âge des patients variaitentre 16 ans et 66 ans. La majorité de ces patients(220) était de sexe féminin. L’infection rétrovirale étaitde type VIH-1 pour 97,5% des patients alors que lesautres (2,5%) étaient coinfectés VIH-1 + VIH-2. Lapresque totalité des patients était symptomatique(95%) et plus de la moitié étaient au stade de sida.Le taux de CD4 médian était de 127/μL et plus duquart des patients avaient moins de 50 CD4/μL. Prèsde 30% des patients avaient un IMC anormalementbas à la mise sous TARV.Plus de 95% des patients n’avaient jamais reçu deTARV auparavant. Les trithérapies ARV de premièreligne associaient deux inhibiteurs nucléosidiques de latranscriptase inverse (INTI) avec un inhibiteur nonnucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) ouun inhibiteur de protéases (IP) et 41,9% d’entre euxrecevaient une trithérapie à base d’IP non boosté àl’inclusion. Les molécules disponibles à l’époqueétaient AZT, d4T, ddI, 3TC, EFV, NVP, IDV, NFV.Plus du quart des patients avaient des antécédents detuberculose et près de 80% recevaient une prophylaxieà base de cotrimoxazole.A la date du 30 juin 2010, la durée de suivi médianeétait de 101 mois (IIQ = 34 – 114) et le nombre dedécès était de 126 (31,3%). Il a été notifié 38 perdusde vue (9,4%) dont treize patients qui avaient voyagéà l’étranger, treize abandons et huit transferts dedossier ; soit un taux de rétention de 59,3%.4.2. Causes de décèsRésultats de l’exploitationParmi les 126 décès notés, 67 ont eu lieu dans desstructures sanitaires alors que 59 patients étaientsurvenus à domicile. La CDD la plus probable a puêtre précisée dans 100 cas alors qu’elle est restéeinconnue dans 26 cas (20,6%).La FIGURE 1 représente une illustration de la répartitiondes lieux de décès, des techniques utilisées pour fixerles différentes causes mais aussi des raisons pourlesquelles certaines CDD sont restées inconnues.Sur les 67 patients décédés en hospitalisation, il a fallurecourir à une autopsie verbale pour déterminer laCDD dans deux cas.Dix-neuf cas pour qui l’indication était posée n’ont paspu bénéficier d’une autopsie verbale pour diversesraisons : huit cas à cause d’une absence de contact,sept cas à cause d’une distance très éloignée du contactpar rapport au centre de recherche, trois cas pour desraisons éthiques et un cas de refus du contact.L’analyse du dossier médical a permis d’identifier laCDD la plus probable pour 16 patients décédés àdomicile. Il s’agissait essentiellement de patients9

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!