Bieler Jahrbuch 2007 - mémreg - regionales Gedächtnis

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bilinguisme, part constitutive de l’identité suisse, et
ouverture vers les mondes francophone et germanophone.
Bien entendu, qui dit bilinguisme dit difficultés supplémentaires.
Mais le public biennois le sait bien, lui
qui a soutenu par sa présence chaleureuse, pour la
quatrième fois, cette expérience doublement, triplement
périlleuse, puisqu’elle alliait cette année philosophie,
économie... et bilinguisme. Bienne, ville
ouverte sur le monde, est le lieu idéal pour parler
philo!
C’est pourquoi 150 francophones environ ont
répondu présents aux côtés des Alémaniques, pour
écouter les Suisses Beat Burgenmeier (économiste)
et Jean-Pierre Béguelin (banquier) dialoguer avec
les philosophes français et belge Gilles Lipovetsky
et Christian Arnpserger, sous la houlette de deux
enseignants du Seeland: Daniel Bourquin et Tristan
Donzé, dont les élèves ont présenté un atelier.
Signalons l’excellente initiative du directeur du
théâtre, Beat Wyrsch, qui a proposé des sous-titres
en français (traduction: Richard Pattey) lors de la
représentation de «Torschusspanik». Le «ciné philo»
mené avec élégance et doigté, dans les deux langues,
par Béatrice Sermet, ancienne directrice du Gymnase
des Alpes, a fait salle comble, et une large place a été
laissée aux interventions du public.
Encore merci au public francophone qui par sa présence
et ses encouragements manifeste sa volonté de
maintenir une aile francophone aux journées philosophiques
de Bienne.
L’auteur
Annie-Claude Guillermoz-Waldvogel était la responsable
du programme en français des Journées philosophiques
2007.