Bieler Jahrbuch 2007 - mémreg - regionales Gedächtnis

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Théâtre Extrapol. (24.11.)
Photo: Jacques Bélat
nous a emmenés dans son univers bien à elle teinté
d’exubérance et de timidité, de délire et de lucidité.
Le même week-end, c’était au tour du Théâtre de
Poche d’être en fête. Dans une configuration plus
intimiste: Zoé est venue nous faire partager un pur
moment de bonheur grâce à sa capacité de nous
charmer par sa voix et son humour: «Je ne suis pas
que blonde, je suis belge aussi!» s’amuse-t-elle à
nous rappeler. Découverte par Luc Besson, il en a
fait la toute première artiste de son label de disque
Europacorp. «Tout va bien» est son premier album
mais sûrement pas le dernier.
A fin mars, une Grande Dame de la musique a
charmé le public nombreux qui s’était glissé dans
le Théâtre de Poche: Angélique Ionatos nous a transportés
en Grèce le temps d’une soirée exceptionnelle.
Accompagnée de son complice, le violoniste
Michael Nick, elle a, de sa voix chaude et envoûtante
fait surgir sous nos yeux les côtes abruptes de
son pays d’origine inondées de soleil et de senteurs
méditerranéennes.
Durant le mois d’avril, toujours au Théâtre de
Poche, l’humoriste français Bernard Azimuth a pour
sa part déployé sa verve
fantasque, ses inventions
de langage inédites
et ses élucubrations
inces santes. Partant du
principe que plus c’est
tordu, plus c’est logique,
il teinte le banal d’une
couche d’absurde drôlerie
et déclenche dans la
salle des rires azi mutés.
Les mois suivants, le
théâtre et la CH/anson
F/rançaise de Suisse
romande furent à l’honneur.
Au mois de juin,
le Théâtre du Sentier de
Genève présentait lors de deux soirées au Musée
Neuhaus son spectacle «Quand je mange de la
Crème Fouettée» d’après Robert Walser et interprété
avec brio par le comédien Claude Thébert. A
travers ce magnifique acteur, l’auteur biennois se
révèle pour le plus grand plaisir d’un public immédiatement
conquis. La collaboration avec le Musée
Neuhaus nous a donné envie de continuer ce type
d’événement pour permettre aux différentes facettes
de la culture de se rencontrer, se confronter et s’épanouir
ensemble.
Au mois de septembre, la Compagnie Fantôme de
la Chaux-de-Fonds s’est installée le temps d’une
représentation au Théâtre de Poche pour présenter
sa création «La Femme qui tenait un homme en
laisse» mise en scène par Julien Barroche. L’auteur,
Yves Robert nous invite par son récit à observer
d’un regard pointu l’histoire «fictive» d’une soldate
américaine photographiée avec des prisonniers de
la prison d’Abou Graïb à Bagdad. L’interprétation
subtile de ce personnage complexe a permis à la
comédienne Christine Chalard-Mühlemann de nous
dévoiler les doutes et les vicissitudes qui ont conduit