Bieler Jahrbuch 2007 - mémreg - regionales Gedächtnis

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Radieux, le théologien
laïc Emmanuel Samusure
et l’abbé Dieudonné
Mushipu.
Photo: Christiane Elmer
Paroisse catholique romaine de Bienne et environs
Christiane Elmer
PASTORALE
INSTALLATION CANONIQUE DE L’ABBÉ DIEU-
DONNÉ MUSHIPU ET D’EMMANUEL SAMU-
SURE
Dimanche 21 octobre, l’abbé Dieudonné Mushipu
et le théologien laïc Emmanuel Samusure sont installés
canoniquement à l’église de Sainte-Marie par
le vice-doyen, l’abbé Yves Prongué. Une célébration
pleine d’émotions, présidée par l’abbé Dieudonné
et concélébrée par l’abbé Patrick Werth, le diacre
Gaby Noirat, l’abbé François-Xavier Amherdt et le
père Célestin.
«Le Seigneur ne nous abandonne pas. Il nous donne
l’abbé Dieudonné et Emmanuel!» déclare dans son
préambule l’abbé Patrick Werth, prêtre modérateur
de l’équipe pastorale francophone de Bienne.
«Il s’agit de les accueillir comme un don que Dieu
nous fait» renchérit le vice-doyen Yves Prongué,
chargé de procéder à leur installation canonique,
sur mandat de l’évêque diocésain, Mgr Kurt Koch.
«L’installation a été retardée pour des questions
d’ordre administratif. Durant cette année, Emmanuel
et Dieudonné ont pour ainsi dire... vécu leur
noviciat!» sourit Yves Prongué, avant de lire la lettre
de nomination de l’évêque, confirmant l’abbé Dieudonné
et Emmanuel dans leur statut de membres
de l’équipe pastorale de Bienne et membres du
doyenné du Jura bernois.
Ils sont invités à exercer leur ministère en collaboration
avec l’abbé Patrick Werth, le groupe pastoral
francophone ainsi que toutes les communautés linguistiques
de l’Eglise catholique romaine biennoise.
L’évêque, dans sa lettre, souhaite un engagement
fructueux aux deux nouveaux installés. «Que les
charismes de chacun soient une source d’enrichissement
pour les communautés!»
REGROUPEMENT DES COLLABORATEURS
PASTORAUX FRANCOPHONES
Le Jura pastoral travaille depuis une quinzaine d’années
par unité regroupant plusieurs paroisses. Cette
conception existe également à Bienne puisque les
collaborateurs pastoraux francophones travaillent
sur toute la ville. Ils le font actuellement en ayant
leur place de travail fixe à différents endroits, ce qui
rend la tâche très complexe.
Il y a une dizaine d’années que les Francophones
biennois souhaitent se regrouper. Cela n’était pas
possible car les Alémaniques – soucieux du bilinguisme
et du partage des tâches – tenaient à une
présence romande dans chaque centre. Or un compromis
s’est mis en place sous la houlette de Alex
B. Kunze, responsable du projet.
Ce compromis peut se résumer ainsi: les Francophones
gardent avec les Alémaniques la responsabilité
des trois centres, mais leurs places de travail