Bieler Jahrbuch 2007 - mémreg - regionales Gedächtnis

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Kunst konstruiert, Kulturvermittlung aufgebaut
KULTURPREIS DER STADT BIEL 2007 UND
EHRUNG FÜR KULTURELLE VERDIENSTE
2007
Auf Vorschlag der Kulturkommission hat der
Gemeinderat den Kulturpreis der Stadt Biel 2007
dem Künstler René Zäch verliehen und die Ehrung
für kulturelle Verdienste 2007 Rudolf Hadorn. Die
Übergabefeier fand am Sonntag, 2. Dezember 2007,
im Volkshaus Biel statt. Musikalisch begleitet wurde
der Anlass durch Improvisationen von Hans Koch
(Bassklarinette, Tenor-Saxofon und Elektronik) und
Silber Ingold (Tenor-Saxofon und Elektronik). Die
zwei den Geehrten überreichten Zertifikate sind
Originalwerke von Monika Loeffel.
ALLOCUTION DU DIRECTEUR DE LA FORMA-
TION, DE LA PRÉVOYANCE SOCIALE ET DE LA
CULTURE
Pierre-Yves Moeschler
Mesdames et Messieurs
Le Prix de la Ville de Bienne 2007 a été attribué à
deux personnalités marquantes de la scène culturelle
biennoise, René Zäch et Rudolf Hadorn. Le premier
voit ainsi son travail artistique reconnu et honoré, le
second reçoit la gratitude des pouvoirs publics pour
son inlassable contribution à la culture biennoise, en
particulier dans le domaine muséal.
C’est pour moi un plaisir et un honneur de saluer
ainsi ces deux personnalités, à qui notre ville doit
tant. Avant qu’hommage leur soit dûment rendu,
je voudrais saisir l’occasion pour vous faire part de
quelques réflexions générales.
La Ville de Bienne va de succès en succès. Elle sait
tirer profit de la conjoncture favorable pour soigner
les maux qui la rongeaient et pour se lancer dans
une nouvelle phase de son développement. La création
et l’établissement d’entreprises va bon train,
des projets de très grande dimension voient le jour.
Bienne a résolument tourné ses regards vers l’avenir.
Elle pourra donc jouer un rôle croissant en tant que
pôle régional, sur les plans politique, économique
et... culturel!
L’image que donne la ville d’elle-même, aujourd’hui,
porte la marque de ce dynamisme retrouvé. A lui
s’attachent les noms d’entreprises en plein développement,
mais aussi ceux des initiatives de la
Municipalité: stades de sport, rénovation d’écoles,
redynamisation de la politique sociale, etc.
Or, quel rôle joue la politique culturelle dans ce
contexte?
Bienne, ville de culture. Quelle autre ville de cette
taille peut-elle se targuer d’une offre culturelle
aussi vaste? Qui voit fleurir, en des murs aussi
étroits, de tels efforts de création? 2006 et 2007 ont
produit le renouvellement des contrats de prestations
des institutions culturelles. La situation de
l’orchestre symphonique a été assainie. Le théâtre
Bienne-Soleure recevra un peu plus d’argent, de
quoi salarier son personnel de façon un peu plus
décente. Le théâtre français sera un peu mieux doté
aussi, alors que l’ambition de couvrir l’histoire
biennoise dans nos musées se concrétisera. En tout,
on dépensera, chaque année, presque 10 millions
de francs pour la culture. Une question se pose,
pourtant, à mes yeux: cette somme couvre-t-elle
les besoins?
Oui et non. Oui, car la Ville de Bienne offre une vie
culturelle très riche, très variée et d’un très haut
niveau. Non, car certains besoins identifiés n’ont
pas pu être couverts pour cette nouvelle période de
subvention. D’autres besoins sont latents. En parti-