Bieler Jahrbuch 2007 - mémreg - regionales Gedächtnis

quand j’aide les autres? Qu’est-ce qui me retranche
dans mes limites?
Un échange riche et vibrant d’émotions a lieu. Les
personnes présentes, engagées en diaconie de multiples
façons – visites aux personnes âgées et aux
malades, dans les hôpitaux, les homes, à domicile,
porteuses ou porteurs de communion, etc. – témoignent
de l’immense apport de leur service: «on reçoit
toujours tellement plus que ce que l’on donne; mais
il faut rester simples et vrais.» Elles déclarent également
que leur foi les encourage à aller à la rencontre
des autres, qu’elle les fait sourire et leur confère une
douceur particulière. Les échanges verbaux ont leur
importance, certes, mais... une écoute affectueuse
et attentive, ainsi que le contact physique bien plus
encore!
LA DIACONIE: UN PHARE DANS LA NUIT
Limites psychologiques, limites sociales, liées aux
impératifs de la famille, limite de la relève: qui prendra
le témoin pour que la diaconie puisse continuer
de répondre à sa mission? Autres limites évoquées
par l’aumônière d’hôpital Judith Bélat: la déstructuration
de certains services dans le cadre de restrictions
budgétaires, l’excès de séances... Des limites
à la fois externes et internes et le constat réjouissant,
malgré tout, d’une diaconie porteuse de sens
et consciente de ses limites. Une diaconie qui est
comme une embarcation en détresse en plein océan.
Mais qui, pourtant, au cœur de la tourmente, se fait
phare pour éclairer les autres bateaux.
RUE DE MORAT 48 ET 50: RÉNOVATION EN VUE
Lors de l’assemblée ordinaire de la Paroisse catholique
romaine de Bienne et environs du 30 mai, les
personnes présentes acceptent à une grande majorité
le crédit d’engagement de 2 490 000 francs pour
la rénovation de la rue de Morat 48/50.
Depuis plusieurs années, les bâtiments 48 et 50 de
la rue de Morat – sièges actuels des services interparoissiaux
et de la MCI – n’ont bénéficié que du strict
nécessaire en matière de réparations. Or l’état de ces
immeubles laisse à désirer: les systèmes électrique et
sanitaire sont inadaptés. Les canalisations, vétustes
elles aussi, dégagent des odeurs fétides. Jusqu’ici,
grâce à de petits travaux d’entretien, on a pu éviter
une rénovation complète, mais à présent, des mesures
s’imposent. Les rénovations entreprises à la rue
de Morat 48 et 50 répondront aux éventuelles exigences
des utilisateurs des prochaines décennies.
Ainsi, si à l’avenir les besoins en bureaux devaient
diminuer, on pourrait aisément réaménager les
locaux du 48 en logements. Le 50, quant à lui, servira
de bureaux à la Mission Italienne et à la Paroisse.
Les appartements du concierge et du missionnaire
resteront. Précisons encore qu’aucune modification
ne sera apportée à l’aspect extérieur des façades et
qu’aucune transformation ne sera effectuée dans la
construction.
Le personnel du 48 déménage à la Villa Choisy le
10 décembre 2007.
Les immeubles de la rue
de Morat 48 et 50 qui
seront rénovés.
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