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histoire de l'eglise dans la plénitude des temps - The Church of

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Iowa<br />

246<br />

B<strong>la</strong>ck River<br />

La Crosse<br />

Nauvoo<br />

Mississippi<br />

B<strong>la</strong>ck River Falls<br />

Wisconsin<br />

Illinois<br />

Lac<br />

Michigan<br />

Pendant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> Nauvoo, les saints<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers jours apportèrent le bois pour <strong>la</strong><br />

Mansion House, l’intérieur du temple et<br />

d’autres bâtiments <strong>de</strong>s pinè<strong>de</strong>s du Wisconsin<br />

à B<strong>la</strong>ck River Falls et <strong>dans</strong> le voisinage.<br />

L’exploitation y commença en 1841. Les<br />

petites colonies mormones <strong>de</strong> Mormon<br />

Coulee et St-Joseph étaient situées juste au<br />

sud-est <strong>de</strong> La Crosse. On acheta une scierie<br />

à Melrose, entre B<strong>la</strong>ck River Falls et La<br />

Crosse, et plus tard une autre vingt-cinq<br />

kilomètres plus près <strong>de</strong>s lieux d’abattage.<br />

Les troncs étaient coupés sur les rives <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> B<strong>la</strong>ck River et <strong>de</strong> ses affluents et étaient<br />

transportés par flottage jusqu’aux scieries.<br />

Une partie du bois était vendue sur le marché<br />

public, mais <strong>la</strong> plus grosse partie était<br />

chargée sur <strong>de</strong>s ra<strong>de</strong>aux et transportée par<br />

flottage plus <strong>de</strong> huit cents kilomètres plus loin<br />

sur le Mississippi jusqu’à Nauvoo.<br />

150 hommes environ travaillèrent <strong>dans</strong> les<br />

forêts pendant le prin<strong>temps</strong> et l’été 1842. Le<br />

premier ra<strong>de</strong>au portant 112 stères <strong>de</strong> sapin<br />

arriva en mai 1842. En 1843, plus <strong>de</strong> 1350<br />

stères, constitués <strong>de</strong> bois dégrossis, <strong>de</strong><br />

bar<strong>de</strong>aux et <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nches pour granges,<br />

furent coupés. Les travaux d’exploitation<br />

pendant l’été 1844 furent gênés par les<br />

problèmes financiers, les querelles avec les<br />

Indiens concernant <strong>la</strong> possession <strong>de</strong>s terres<br />

et <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> Joseph Smith. Néanmoins, <strong>de</strong>ux<br />

ra<strong>de</strong>aux faisant un total <strong>de</strong> 350 stères furent<br />

envoyés cette année-là à Nauvoo.<br />

HISTOIRE DE L’EGLISE DANS LA PLÉNITUDE DES TEMPS<br />

magasins et d’autres bâtiments. Il promulgua aussi une ordonnance interdisant <strong>la</strong><br />

vente d’alcool <strong>dans</strong> <strong>la</strong> ville et fixa les lois du contrôle <strong>de</strong>s manifestations publiques<br />

afin d’éviter toute démonstration immorale ou obscène.<br />

La création <strong>de</strong> <strong>la</strong> Légion <strong>de</strong> Nauvoo et <strong>de</strong> <strong>la</strong> milice municipale eut une gran<strong>de</strong><br />

importance. Etant donné les expériences douloureuses qu’ils avaient subies au<br />

Missouri, les saints <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers jours, on le comprend, se méfiaient <strong>de</strong>s milices<br />

d’Etat. Bien qu’elle fît théoriquement partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> milice <strong>de</strong> l’Etat <strong>de</strong> l’Illinois et<br />

qu’elle fût techniquement sous <strong>la</strong> direction du gouverneur, <strong>la</strong> légion fonctionnait<br />

légalement (selon <strong>la</strong> charte) sous direction locale. Elle fixait ses propres règles et<br />

gérait elle-même ses affaires internes et ce qui avait trait à son organisation. La<br />

milice était constituée <strong>de</strong>s hommes vali<strong>de</strong>s <strong>de</strong> dix-huit à quarante-cinq ans. Elle<br />

était organisée en <strong>de</strong>ux cohortes, ou briga<strong>de</strong>s, une d’infanterie et l’autre <strong>de</strong><br />

cavalerie. Chaque cohorte était commandée par un général <strong>de</strong> briga<strong>de</strong>, et le tout<br />

était sous le comman<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> Joseph Smith, général <strong>de</strong> corps d’armée. A son<br />

apogée, <strong>la</strong> Légion <strong>de</strong> Nauvoo comptait trois mille hommes.<br />

Les para<strong>de</strong>s et les démonstrations militaires mises sur pied par <strong>la</strong> légion<br />

attirèrent considérablement l’attention <strong>dans</strong> tout l’ouest <strong>de</strong> l’Illinois. Un saint <strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>rniers jours écrit: «Parmi les moments les plus impressionnants <strong>de</strong> ma vie, je<br />

dois citer celui où j’ai vu <strong>la</strong> ‹Légion <strong>de</strong> Nauvoo› para<strong>de</strong>r avec le prophète, qui était<br />

alors le général Joseph Smith, ainsi que sa femme, Emma Hale Smith, à cheval à <strong>la</strong><br />

tête <strong>de</strong>s troupes. C’était vraiment un spectacle imposant, un spectacle que je me<br />

rappellerai toujours. Lui si blond et elle si brune, <strong>dans</strong> leur beau costume <strong>de</strong><br />

cavalerie ... Il portait également une épée au côté. Son cheval préféré, un grand<br />

étalon noir, était appelé Charlie4 .»<br />

C ROISSANCE ÉCONOMIQUE DE N AUVOO<br />

Comme <strong>dans</strong> les autres villes américaines <strong>de</strong> l’époque, l’agriculture était <strong>la</strong><br />

principale entreprise économique <strong>de</strong> Nauvoo et <strong>de</strong>s localités <strong>de</strong> saints <strong>de</strong>s <strong>de</strong>niers<br />

jours environnantes. La plupart <strong>de</strong>s familles qui avaient quarante ares <strong>de</strong> biens<br />

<strong>dans</strong> <strong>la</strong> ville, entretenaient un jardin avec <strong>de</strong>s arbres fruitiers, <strong>de</strong>s vignes et <strong>de</strong>s<br />

légumes. Les saints les plus pauvres cultivaient ou jardinaient <strong>dans</strong> le «grand<br />

champ», ferme communautaire située aux abords <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville. L’association du<br />

grand champ décidait <strong>de</strong>s semis à faire et <strong>de</strong> <strong>la</strong> superficie à cultiver. D’autres<br />

fermiers extérieurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville ou <strong>dans</strong> les localités éloignées telles que Ramus, Lima<br />

ou Yelrome, semaient du blé, du seigle, <strong>de</strong> l’orge et <strong>de</strong>s pommes <strong>de</strong> terre et<br />

élevaient du bétail, <strong>de</strong>s moutons et <strong>de</strong>s porcs.<br />

Avec l’afflux rapi<strong>de</strong> d’émigrants vivement désireux <strong>de</strong> construire <strong>de</strong>s maisons,<br />

<strong>de</strong> cultiver <strong>la</strong> terre, <strong>de</strong> monter un commerce ou <strong>de</strong> pratiquer leur artisanat,<br />

Nauvoo <strong>de</strong>vint rapi<strong>de</strong>ment une localité animée et productrice. Ce<strong>la</strong> faisait un<br />

contraste frappant avec le reste <strong>de</strong> l’Illinois, qui souffrait <strong>de</strong> dépression<br />

économique. A Nauvoo, il y avait beaucoup <strong>de</strong> petits magasins et d’usines: <strong>de</strong>s<br />

scieries, plusieurs briqueteries, un four à chaux, une fabrique d’outils, <strong>de</strong>s<br />

imprimeries, <strong>de</strong>s moulins à blé, <strong>de</strong>s bou<strong>la</strong>ngeries, <strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> confection, <strong>de</strong>s<br />

forges, <strong>de</strong>s cordonneries, un atelier <strong>de</strong> menuiserie et <strong>de</strong>s ébénisteries. Ces ateliers

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