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histoire de l'eglise dans la plénitude des temps - The Church of

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UNE PÉRIODE DE PRÉPARATION, 1823-29<br />

Le voyage <strong>de</strong> Martin Harris fut important pour plusieurs raisons. Tout d’abord<br />

il montra que les savants s’intéressaient aux caractères et étaient disposés à les<br />

examiner sérieusement tant qu’il n’y avait pas d’anges mêlés à leur <strong>histoire</strong>.<br />

Deuxièmement, c’était, aux yeux <strong>de</strong> Martin et <strong>de</strong> Joseph, l’accomplissement direct<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> prophétie re<strong>la</strong>tive au Livre <strong>de</strong> Mormon. Troisièmement, c’était <strong>la</strong><br />

démonstration que <strong>la</strong> traduction <strong>de</strong>s annales al<strong>la</strong>it nécessiter l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> Dieu; les<br />

facultés intellectuelles seules ne suffisaient pas (voir Esaïe 29:11-12; 2 Néphi 27:15-<br />

20). Finalement, il fortifia <strong>la</strong> foi <strong>de</strong> Martin. Il revint à New York assuré qu’il avait<br />

assez <strong>de</strong> preuves pour convaincre ses voisins <strong>de</strong> l’oeuvre <strong>de</strong> Joseph Smith. Il était<br />

maintenant prêt à s’engager <strong>de</strong> tout coeur, lui et ses moyens, <strong>dans</strong> <strong>la</strong> parution du<br />

Livre <strong>de</strong> Mormon.<br />

L E MANUSCRIT PERDU<br />

Martin ne pouvait pas prévoir les difficultés qui l’attendaient à Palmyra. Lucy, sa<br />

femme, était furieuse qu’il fût allé <strong>dans</strong> l’est sans elle. Elle craignait que les Smith<br />

n’essaient <strong>de</strong> le spolier, et elle lui reprochait le <strong>temps</strong> qu’il passait avec Joseph et<br />

loin d’elle. Son hostilité éc<strong>la</strong>ta lorsque Martin revint. Elle était le genre <strong>de</strong> personne<br />

qui exigeait <strong>de</strong>s preuves formelles, <strong>de</strong> sorte que quand Martin se prépara à repartir<br />

pour <strong>la</strong> Pennsylvanie, elle tint absolument à l’accompagner. Il accepta <strong>de</strong><br />

l’emmener pour quelques jours. A Harmony, elle voulut en priorité voir les<br />

p<strong>la</strong>ques. Elle retourna toute <strong>la</strong> maison, obligeant Joseph à les cacher à l’extérieur.<br />

Elle pensait avoir trouvé l’endroit où elles étaient enterrées, mais quand elle se<br />

baissa pour regar<strong>de</strong>r, elle trouva un gros serpent noir, ce qui <strong>la</strong> fit fuir. Furieuse <strong>de</strong><br />

ne pas avoir trouvé les p<strong>la</strong>ques, elle dit à quiconque vou<strong>la</strong>it écouter que son mari<br />

avait été dupé par un «grand imposteur». Au bout <strong>de</strong> quinze jours, Martin <strong>la</strong><br />

ramena à <strong>la</strong> maison. En dépit <strong>de</strong> ses tentatives pour l’en dissua<strong>de</strong>r, il retourna à<br />

Harmony. En son absence, elle poursuivit ses critiques à Palmyra19 .<br />

En Pennsylvanie, Joseph et Martin travaillèrent ensemble à <strong>la</strong> traduction<br />

jusqu’au 14 juin 1828. A ce moment-là, <strong>la</strong> traduction remplissait 116 pages <strong>de</strong><br />

papier ministre, et Martin <strong>de</strong>manda s’il pouvait emporter ce manuscrit chez lui<br />

pour le montrer à sa femme et à ses amis. Il espérait que ce<strong>la</strong> convaincrait Lucy que<br />

l’oeuvre était légitime et mettrait fin à son opposition. Joseph interrogea le<br />

Seigneur par l’intermédiaire <strong>de</strong> l’urim et du thummim. La réponse fut négative.<br />

Martin, non satisfait, persévéra jusqu’à ce que Joseph interroge <strong>de</strong> nouveau le<br />

Seigneur; <strong>la</strong> réponse fut <strong>de</strong> nouveau négative. Martin continua à supplier et à<br />

insister. Joseph vou<strong>la</strong>it donner satisfaction à son bienfaiteur. Il était jeune et sans<br />

expérience, et il se fiait à l’âge et à <strong>la</strong> maturité <strong>de</strong> Martin. En outre, Martin était le<br />

seul, à <strong>la</strong> connaisance <strong>de</strong> Joseph, qui fût disposé à travailler comme secrétaire et à<br />

financer <strong>la</strong> publication du livre. Ces considérations l’incitèrent à reposer <strong>la</strong><br />

question. Finalement le Seigneur donna une permission conditionnelle. Martin<br />

accepta par écrit <strong>de</strong> montrer le manuscrit à quatre ou cinq personnes seulement,<br />

notamment sa femme, son frère, Preserved Harris, son père, sa mère et Polly Cobb,<br />

soeur <strong>de</strong> Lucy. Martin partit alors pour Palmyra avec l’unique copie du manuscrit.<br />

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