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histoire de l'eglise dans la plénitude des temps - The Church of

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L’EGLISE ENTRE RÉSOLUMENT DANS LE NOUVEAU SIÈCLE<br />

est fait aujourd’hui par les organisations auxiliaires ne sera plus aussi nécessaire,<br />

parce qu’il sera fait par les collèges <strong>de</strong> <strong>la</strong> prêtrise. Le Seigneur l’a voulu et compris<br />

ainsi <strong>de</strong>puis le début, et il a pris les dispositions nécessaires <strong>dans</strong> l’Eglise pour que<br />

tous les besoins soient satisfaits par les organisations <strong>de</strong> <strong>la</strong> prêtrise4 .»<br />

Vers <strong>la</strong> fin du dix-neuvième siècle, <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s collèges <strong>de</strong> <strong>la</strong> prêtrise ne se<br />

réunissaient que mensuellement, et tous les collèges d’une paroisse donnée ne se<br />

réunissaient pas en même <strong>temps</strong>. Leur efficacité souffrait du fait que les réunions<br />

n’étaient pas fréquentes et étaient souvent irrégulières. C’est parmi les soixantedix,<br />

sous <strong>la</strong> direction du premier conseil <strong>de</strong>s soixante-dix, que l’on commença à<br />

insister sur l’intensification <strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong> <strong>la</strong> prêtrise. En 1907, Joseph F. Smith<br />

rappe<strong>la</strong> aux soixante-dix leur responsabilité d’être prêts au service missionnaire. Il<br />

leur fut dit qu’ils ne <strong>de</strong>vaient pas rechercher <strong>la</strong> connaissance <strong>de</strong> l’Evangile auprès<br />

<strong>de</strong>s auxiliaires ou <strong>de</strong>s écoles <strong>de</strong> l’Eglise, mais qu’ils <strong>de</strong>vaient faire <strong>de</strong>s collèges <strong>de</strong>s<br />

soixante-dix «<strong>de</strong>s lieux d’enseignement et d’instruction, où ils peuvent se qualifier<br />

pour toutes les tâches et tous les <strong>de</strong>voirs qui peuvent être requis d’eux5 ». Le<br />

manuel <strong>de</strong> leçons qui en résulta, manuel intitulé <strong>The</strong> Seventy’s Course in <strong>The</strong>ology,<br />

écrit par B. H. Roberts, contribua beaucoup à susciter l’enthousiasme pour l’étu<strong>de</strong><br />

<strong>dans</strong> toute l’Eglise.<br />

La Première Prési<strong>de</strong>nce nomma un comité général <strong>de</strong> <strong>la</strong> prêtrise, qui fut bientôt<br />

p<strong>la</strong>cé sous <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> David O. McKay. Sur sa recommandation, <strong>de</strong>s réunions<br />

hebdomadaires <strong>de</strong> prêtrise <strong>de</strong> paroisse furent inaugurées en 1909. Tout d’abord ces<br />

réunions eurent lieu le lundi soir, mais peu à peu ce fut le dimanche matin qui<br />

<strong>de</strong>vint le moment préféré.<br />

Le comité général <strong>de</strong> <strong>la</strong> prêtrise fixa aussi l’âge pour les ordinations aux <strong>of</strong>fices<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> Prêtrise d’Aaron. Il recommanda que les diacres soient ordonnés à douze ans,<br />

les instructeurs à quinze, les prêtres à dix-huit et les anciens à vingt et un ans. Ce<strong>la</strong><br />

permit au comité <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nifier plus efficacement les cours progressifs pour chaque<br />

collège. L’idée d’un âge fixe pour l’ordination <strong>de</strong>s jeunes gens dignes est resté, bien<br />

que certains <strong>de</strong>s âges aient été modifiés.<br />

Cette évolution <strong>dans</strong> les réunions et les programmes <strong>de</strong> l’Eglise suscita un<br />

besoin d’instructions imprimées et <strong>de</strong> manuels <strong>de</strong> leçons. Contrairement à <strong>la</strong><br />

plupart <strong>de</strong>s publications du dix-neuvième siècle, qui avaient été patronnées par<br />

<strong>de</strong>s personnes privées ou <strong>de</strong>s groupes, celles qui furent créées au début du<br />

vingtième siècle furent publiées principalement par les organisations auxiliaires <strong>de</strong><br />

l’Eglise. En 1897, <strong>la</strong> Société d’Amélioration Mutuelle <strong>de</strong>s Jeunes Gens <strong>la</strong>nça son<br />

périodique, l’Improvement Era. Quand il apprit qu’il n’y avait pas d’argent pour<br />

cette entreprise, B. H. Roberts <strong>la</strong>nça une campagne <strong>de</strong> levée <strong>de</strong> fonds. Il <strong>de</strong>vint le<br />

premier rédacteur du magazine, et Heber J. Grant, du Conseil <strong>de</strong>s Douze, en<br />

<strong>de</strong>vint le directeur commercial. Le magazine exerça une gran<strong>de</strong> influence parmi<br />

les saints et fut l’organe <strong>de</strong> publication <strong>de</strong>s oeuvres <strong>de</strong>s écrivains et <strong>de</strong>s poètes <strong>de</strong><br />

l’Eglise. En 1929, ce périodique fusionna avec le Young Woman’s Journal et <strong>de</strong>vint le<br />

principal magazine <strong>de</strong> l’Eglise pour les adultes.<br />

En 1900, l’Ecole du Dimanche acheta le Juvenile Instructor à <strong>la</strong> famille <strong>de</strong> George<br />

Q. Cannon et en fit sa publication <strong>of</strong>ficielle. La Primaire <strong>la</strong>nça en 1902 son<br />

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