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histoire de l'eglise dans la plénitude des temps - The Church of

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Le vieux fort fut construit en août 1847 et<br />

se trouvait à trois rues au sud et trois rues à<br />

l’ouest du quartier du temple. Plus tard, <strong>de</strong>ux<br />

annexes furent construites pour recevoir les<br />

nouveaux arrivants. On les appe<strong>la</strong> le fort nord<br />

et le fort sud.<br />

Fleur <strong>de</strong> ségo, aujourd’hui symbole <strong>de</strong><br />

l’Utah.<br />

CRÉATION D’UN HAVRE À DESERET<br />

600 mètres<br />

Enclos Tonnelle<br />

Enclos<br />

Fort sud<br />

Vieux fort<br />

Fort nord<br />

Young répandit <strong>de</strong> <strong>la</strong> strychnine autour <strong>de</strong> l’endroit et le len<strong>de</strong>main matin, on<br />

découvrit quatorze loups b<strong>la</strong>ncs morts. Un autre fléau, c’étaient les colonies <strong>de</strong><br />

souris. Un truc utilisé pour les attraper était d’utiliser un seau partiellement rempli<br />

d’eau et une p<strong>la</strong>nche inclinée à chaque extrémité, graissée et mise en équilibre sur<br />

le bord du seau, <strong>de</strong> sorte que les souris couraient sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nche pour lécher <strong>la</strong><br />

graisse, tombaient <strong>dans</strong> l’eau et se noyaient. Une <strong>de</strong>s possessions les plus<br />

précieuses du fort était un chat.<br />

Au cours <strong>de</strong>s mois <strong>de</strong> mars et d’avril, <strong>de</strong> fortes neiges et <strong>de</strong> fortes pluies <strong>de</strong><br />

prin<strong>temps</strong> s’abattirent sur <strong>la</strong> vallée. Malheureusement, les saints ne s’étaient pas<br />

rendu compte que ce<strong>la</strong> al<strong>la</strong>it arriver. Leurs maisons étaient constituées <strong>de</strong> toits<br />

p<strong>la</strong>ts faits avec <strong>de</strong>s mottes <strong>de</strong> gazon, <strong>dans</strong> lesquels <strong>de</strong>s fuites importantes<br />

apparurent. On rassemb<strong>la</strong>it <strong>la</strong> nourriture au centre <strong>de</strong>s pièces et on <strong>la</strong> protégeait à<br />

l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> peaux <strong>de</strong> bison que l’on s’était procurées auprès <strong>de</strong>s Indiens. “Il n’était<br />

pas rare <strong>de</strong> voir une femme se protéger d’un parapluie tout en vaquant à ses<br />

<strong>de</strong>voirs ménagers. Le fort avait un aspect tout à fait ridicule lorsque le <strong>temps</strong><br />

s’éc<strong>la</strong>ircit. Partout où l’on portait les regards, <strong>de</strong> <strong>la</strong> literie et <strong>de</strong>s vêtements <strong>de</strong><br />

toutes sortes avaient été mis à sécher6 .”<br />

Au prin<strong>temps</strong> 1848, les provisions <strong>de</strong>vinrent rares. Beaucoup <strong>de</strong> saints étaient<br />

sans souliers et sans vêtements suffisants, <strong>de</strong> sorte qu’ils firent <strong>de</strong>s mocassins et<br />

d’autres vêtements à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> peaux d’animaux. La popu<strong>la</strong>tion fut rationnée.<br />

Chaque personne fut limitée à environ <strong>de</strong>ux cent vingt-cinq grammes <strong>de</strong> farine<br />

par jour. On mangea aussi <strong>de</strong>s corneilles, <strong>de</strong>s fleurs <strong>de</strong> chardon, <strong>de</strong> l’écorce, <strong>de</strong>s<br />

racines et <strong>de</strong>s bulbes <strong>de</strong> fleurs <strong>de</strong> ségo.<br />

Priddy Meeks décrit d’une manière pittoresque ses tentatives pour trouver <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

nourriture pendant que sa “famille passait plusieurs mois sans avoir <strong>de</strong> repas<br />

satisfaisant: Je remontais parfois le Jordan sur un kilomètre et <strong>de</strong>mi jusqu’à un<br />

parterre <strong>de</strong> roses sauvages pour récolter les baies, que je mangeais aussi<br />

rapi<strong>de</strong>ment qu’un pourceau, tiges et tout. J’abattais <strong>de</strong>s faucons et <strong>de</strong>s corneilles,<br />

et c’était bon à manger. J’al<strong>la</strong>is à <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong>s bourbiers pour y trouver le bétail<br />

mort, et je prélevais toute <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> que je pouvais et <strong>la</strong> mangeais. Nous mangions<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> loup, que je trouvais bonne. Je fis <strong>de</strong>s bêches <strong>de</strong> bois pour déterrer<br />

les ségos, mais nous ne pouvions pourvoir à nos besoins.” Il travail<strong>la</strong><br />

particulièrement dur pour se procurer <strong>de</strong>s racines <strong>de</strong> chardons: “Je prenais un<br />

200 mètres<br />

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