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histoire de l'eglise dans la plénitude des temps - The Church of

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Richard Bal<strong>la</strong>ntyne (1817-98) naquit et<br />

grandit en Ecosse où il fut, <strong>dans</strong> sa jeunesse,<br />

instructeur <strong>de</strong> l’école du dimanche à l’Eglise<br />

presbytérienne. A l’âge <strong>de</strong> vingt-cinq ans, il<br />

fut baptisé <strong>dans</strong> l’Eglise. En 1843, il s’instal<strong>la</strong><br />

avec sa mère à Nauvoo.<br />

Lorsqu’on lui <strong>de</strong>mandait pourquoi il<br />

s’intéressait tellement à l’Ecole du Dimanche,<br />

il répondait: “J’ai été appelé très tôt comme<br />

instructeur par <strong>la</strong> voix <strong>de</strong> l’Esprit et j’ai senti<br />

bien <strong>de</strong>s fois que j’avais été ordonné à cette<br />

oeuvre avant ma naissance, car avant même<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>venir membre <strong>de</strong> l’Eglise, je me sentais<br />

poussé à travailler pour les jeunes 3 .” En 1852,<br />

il fut appelé en In<strong>de</strong> pour une mission qui<br />

dura environ trois ans.<br />

Avec <strong>la</strong> croissance <strong>de</strong> l’Eglise et <strong>de</strong> ses<br />

organisations auxiliaires, le besoin <strong>de</strong><br />

communication augmenta aussi. En 1866, le<br />

Juvenile Instructor fut rédigé et publié à titre<br />

privé par George Q. Cannon pour l’Ecole du<br />

Dimanche. Plus tard, le magazine fut publié<br />

par l’Union <strong>de</strong>s Ecoles du Dimanche <strong>de</strong><br />

Deseret. Le magazine fut appelé Juvenile<br />

Instructor <strong>de</strong> 1866 à 1929 et Instructor <strong>de</strong><br />

1930 à 1970.<br />

410<br />

HISTOIRE DE L’EGLISE DANS LA PLÉNITUDE DES TEMPS<br />

Société <strong>de</strong> Secours <strong>de</strong> pieu. Le Woman’s Exponent dit que ce fut un jour <strong>de</strong><br />

réjouissances2 .<br />

Les premières réunions <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société <strong>de</strong> Secours se tinrent souvent <strong>dans</strong> <strong>de</strong>s<br />

maisons privées, mais avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s frères <strong>de</strong>s colonies, les soeurs se firent<br />

construire leur propre salle. Les magasins coopératifs <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société <strong>de</strong> Secours<br />

occupaient souvent le rez-<strong>de</strong>-chaussée <strong>de</strong> ces bâtiments.<br />

La <strong>de</strong>uxième auxiliaire à prendre une forme plus permanente fut l’Ecole du<br />

Dimanche. La notion d’école du dimanche commença en 1780 chez les protestants<br />

<strong>de</strong>s îles Britanniques et arriva aux Etats-Unis en 1790. En 1824 fut créée une<br />

union américaine <strong>de</strong>s écoles du dimanche. D’une manière générale, les écoles<br />

du dimanche précédaient ou accompagnaient l’instruction publique et<br />

enseignaient <strong>la</strong> lecture et les sujets bibliques aux jeunes «écoliers». Les saints <strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>rniers jours avaient sporadiquement introduit <strong>de</strong>s écoles du dimanche,<br />

comme les protestantes, que beaucoup <strong>de</strong> membres <strong>de</strong> l’Eglise avaient connues<br />

à Kirt<strong>la</strong>nd, Nauvoo, Winter Quarters et en Gran<strong>de</strong>-Bretagne avant d’arriver <strong>dans</strong><br />

le Grand Bassin.<br />

Avec <strong>la</strong> permission <strong>de</strong> son évêque, Richard Bal<strong>la</strong>ntyne organisa, au cours <strong>de</strong><br />

l’hiver 1849, <strong>la</strong> première Ecole du Dimanche <strong>de</strong> <strong>la</strong> vallée du <strong>la</strong>c Salé. Cinquante<br />

enfants <strong>de</strong> huit à quatorze ans se réunirent <strong>dans</strong> une annexe spécialement<br />

construite <strong>de</strong> <strong>la</strong> maison <strong>de</strong>s Bal<strong>la</strong>ntyne. Plus tard, ils se réunirent <strong>dans</strong> l’église <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> quatorzième paroisse. Des Ecoles du Dimanche furent créées <strong>dans</strong> un petit<br />

nombre d’autres paroisses, mais l’approche <strong>de</strong> l’armée <strong>de</strong> Johnston, en 1857, et<br />

l’exo<strong>de</strong> vers le sud, l’année suivante, y mirent fin.<br />

Lorsqu’il revint, en 1864, d’avoir servi <strong>dans</strong> <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> <strong>la</strong> mission<br />

européenne, George Q. Cannon vit qu’il était nécessaire d’enseigner l’Evangile en<br />

Sion. Il dit plus tard: «En pensant au nombre d’enfants que nous avions au pays,<br />

j’éprouvais le désir ar<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> passer tout le <strong>temps</strong> que je pouvais à essayer <strong>de</strong> leur<br />

enseigner les principes <strong>de</strong> l’Evangile4 .» Il réorganisa un programme d’Ecole du<br />

Dimanche <strong>dans</strong> <strong>la</strong> quatorzième paroisse, et son exemple fut bientôt suivi <strong>dans</strong><br />

d’autres paroisses <strong>de</strong> Salt Lake City.<br />

Au début <strong>de</strong> 1866, frère Cannon <strong>la</strong>nça le Juvenile Instructor, magazine qui était<br />

son projet personnel. Dans ses pages, on trouvait <strong>de</strong>s conférences pour les enfants,<br />

<strong>de</strong>s réunions hebdomadaires du Dimanche, <strong>de</strong>s lectures d’Ecritures et <strong>de</strong>s<br />

enseignements religieux. Frère Cannon se rendait compte qu’un journal consacré<br />

aux besoins <strong>de</strong>s Ecoles du Dimanche aurait une gran<strong>de</strong> valeur, étant donné<br />

surtout que l’on disposait <strong>de</strong> si peu <strong>de</strong> documentation sco<strong>la</strong>ire. Le Juvenile<br />

Instructor «était le moyen <strong>de</strong> fortifier les mains <strong>de</strong> ceux qui avaient à coeur <strong>la</strong> cause

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