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histoire de l'eglise dans la plénitude des temps - The Church of

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L’APRÈS-GUERRE<br />

l’Eglise croître à grands pas et j’ai vu organiser <strong>de</strong>s paroisses et <strong>de</strong>s pieux. J’ai vu<br />

<strong>de</strong>s pieux par centaines.<br />

«J’ai vu un temple et j’espère le voir rempli d’hommes et <strong>de</strong> femmes23 .»<br />

Trente ans plus tard, le prési<strong>de</strong>nt Kimball présidait une conférence<br />

interrégionale à Mexico, où il par<strong>la</strong> <strong>de</strong> nouveau à l’auditoire <strong>de</strong> sa vision <strong>de</strong> 1947<br />

et fit <strong>la</strong> réflexion qu’il pouvait voir qu’elle était en voie <strong>de</strong> s’accomplir24 .<br />

Ce dont les Indiens avaient le plus besoin, c’était d’instruction. Un programme<br />

sans pareil pour répondre à ce besoin fut <strong>la</strong>ncé à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong>s années 1940 <strong>dans</strong> le<br />

centre <strong>de</strong> l’Utah. Gol<strong>de</strong>n R. Buchanan, membre <strong>de</strong> <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nce du pieu <strong>de</strong> Sevier,<br />

à Richfield (Utah), remarqua, au cours <strong>de</strong> l’automne 1947, l’état déplorable <strong>dans</strong><br />

lequel se trouvaient certains travailleurs agricoles saisonniers indiens <strong>de</strong> <strong>la</strong> région.<br />

Prenant <strong>la</strong> parole à une conférence <strong>de</strong> pieu, il exhorta les saints à prendre<br />

davantage soin <strong>de</strong> leurs frères <strong>la</strong>manites.<br />

Peu <strong>de</strong> <strong>temps</strong> après, un membre d’un vil<strong>la</strong>ge voisin al<strong>la</strong> trouver le prési<strong>de</strong>nt<br />

Buchanan et lui par<strong>la</strong> d’une jeune Indienne, appelée Helen John, qui ne vou<strong>la</strong>it<br />

pas retourner <strong>dans</strong> <strong>la</strong> réserve avec sa famille mais était décidée à rester et à aller à<br />

l’école. Elle avait supplié ses employeurs, membres <strong>de</strong> l’Eglise: «Je vous promets<br />

que si vous me <strong>la</strong>issez dresser <strong>la</strong> tente <strong>de</strong>rrière votre maison, je ne vous dérangerai<br />

pas. Je me prendrai en charge, mais je voudrais vivre là où je peux aller à l’école<br />

avec vos filles.» Le prési<strong>de</strong>nt Buchanan fut impressionné par cette idée. Il se rendit<br />

compte que «si un programme <strong>de</strong> ce genre était entrepris par l’Eglise, <strong>de</strong>s<br />

centaines <strong>de</strong> jeunes Indiens auraient <strong>la</strong> bénédiction <strong>de</strong> vivre <strong>dans</strong> <strong>de</strong>s foyers <strong>de</strong><br />

saints <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers jours où non seulement ils iraient à l’école mais pourraient<br />

apprendre les principes <strong>de</strong> l’Evangile.» Il exposa ses idées <strong>dans</strong> une lettre à<br />

Spencer W. Kimball. Frère Kimball invita personnellement les Buchanan à prendre<br />

Helen chez eux. Plusieurs autres jeunes Indiens furent également p<strong>la</strong>cés <strong>dans</strong><br />

d’autres familles <strong>de</strong> <strong>la</strong> région.<br />

C’est à partir <strong>de</strong> là que le programme grandit. Il <strong>de</strong>vint, <strong>dans</strong> les années 1950,<br />

une activité <strong>of</strong>ficiellement patronnée par l’Eglise. Il y eut finalement jusqu’à cinq<br />

mille étudiants par an qui furent p<strong>la</strong>cés chez <strong>de</strong>s saints <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers jours, surtout<br />

<strong>dans</strong> tout l’Ouest <strong>de</strong>s Etats-Unis et au Canada.<br />

L E CENTENAIRE DES PIONNIERS<br />

Au milieu du regain d’activité <strong>de</strong> l’Eglise pendant l’après-guerre, <strong>la</strong> fête du<br />

centenaire <strong>de</strong>s pionniers, en 1947, attira l’attention <strong>de</strong>s saints sur leur héritage.<br />

George Albert Smith prit <strong>la</strong> tête du comité <strong>de</strong> citoyens préparant les festivités. Il est<br />

peu probable qu’un autre dirigeant ait mis plus <strong>de</strong> zèle que le prési<strong>de</strong>nt Smith à<br />

commémorer les réalisations du passé. Au cours du prin<strong>temps</strong> et <strong>de</strong> l’été, <strong>de</strong>s<br />

dizaines <strong>de</strong> représentations musicales, d’expositions artistiques, d’événements<br />

sportifs et <strong>de</strong> productions théâtrales marquèrent l’événement. Le spectacle<br />

historique «Message <strong>of</strong> the Ages», qui avait eu tant <strong>de</strong> succès pendant le centenaire<br />

<strong>de</strong> 1930, fut <strong>de</strong> nouveau mis sur pied au Tabernacle <strong>de</strong> Salt Lake City. Quatorze<br />

cents personnes participèrent à <strong>la</strong> production, et 135 000 personnes au total<br />

assistèrent aux vingt-cinq représentations.<br />

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