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histoire de l'eglise dans la plénitude des temps - The Church of

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HISTOIRE DE L’EGLISE DANS LA PLÉNITUDE DES TEMPS<br />

républicains, dont <strong>The</strong>odore Roosevelt, étaient parvenus à <strong>la</strong> conclusion que si<br />

Smoot restait au Sénat, il contribuerait fortement à ce que l’Utah reste un Etat<br />

républicain. Ayant finalement obtenu <strong>la</strong> victoire, le sénateur Smoot passa les vingtsix<br />

années suivantes <strong>dans</strong> <strong>la</strong> capitale du pays et en fut une figure <strong>de</strong>s plus<br />

influentes.<br />

L ES SUITES DE L’ AFFAIRE S MOOT<br />

Grâce aux observations du sénateur Smoot et d’autres saints <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers jours<br />

éminents <strong>dans</strong> l’Est, <strong>la</strong> Première Prési<strong>de</strong>nce apprit que l’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion<br />

<strong>de</strong>s Etats-Unis percevait les dirigeants <strong>de</strong> l’Eglise comme <strong>de</strong>s gens qui essayaient<br />

<strong>de</strong> contourner <strong>la</strong> loi. Ils étaient accusés <strong>de</strong> ne pas être sérieux <strong>dans</strong> leurs efforts<br />

pour mettre fin au mariage plural. Le 6 avril 1904, après délibération et prière, et<br />

en réponse à ces accusations, Joseph F. Smith publia une déc<strong>la</strong>ration que l’on a<br />

appelée le «second Manifeste». Il y affirmait que tout <strong>of</strong>ficier <strong>de</strong> l’Eglise qui<br />

célébrait un mariage plural, ainsi que le couple participant, seraient excommuniés.<br />

Il affirma nettement que cette déc<strong>la</strong>ration était d’application partout <strong>dans</strong> le<br />

mon<strong>de</strong>.<br />

Malheureusement, <strong>de</strong>ux membres du Collège <strong>de</strong>s Douze, John W. Taylor et<br />

Matthias F. Cowley, n’étaient pas d’accord avec les autres dirigeants concernant<br />

l’étendue et <strong>la</strong> signification du Manifeste originel et ne purent pas non plus être<br />

d’accord avec <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième déc<strong>la</strong>ration publiée par le prési<strong>de</strong>nt Smith. Au<br />

commencement <strong>de</strong> l’enquête sénatoriale sur l’affaire Smoot, Taylor et Cowley se<br />

cachèrent pour éviter <strong>de</strong> <strong>de</strong>voir témoigner à Washington.<br />

Après l’enquête Smoot, ces <strong>de</strong>ux apôtres donnèrent leur démission au Collège<br />

<strong>de</strong>s Douze. Il était <strong>de</strong> notoriété publique qu’ils avaient célébré pas mal <strong>de</strong> mariages<br />

pluraux après <strong>la</strong> publication du Manifeste. Leur démission du Collège <strong>de</strong>s Douze<br />

donna le signal que le mariage plural avait véritablement pris fin. Six ans plus tard,<br />

John W. Taylor fut excommunié parce qu’il avait encore pris une épouse plurale<br />

après sa démission. Frère Cowley, bien que jamais réintégré comme membre du<br />

Collège <strong>de</strong>s Douze, resta fidèle à l’Eglise. Dans les années 1930, il fit une mission<br />

en Angleterre. Un <strong>de</strong> ses fils, Matthew Cowley, qui avait été prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> mission<br />

en Nouvelle-Zé<strong>la</strong>n<strong>de</strong>, fut appelé plus tard comme apôtre.<br />

L ES MÉDIAS ATTAQUENT L’EGLISE<br />

L’autre sénateur d’Utah, qui exerçait son mandat en même <strong>temps</strong> que Reed<br />

Smoot, était Thomas Kearns, un non-mormon, magnat <strong>de</strong>s mines, qui avait obtenu<br />

son élection au Sénat partiellement grâce au soutien qu’il avait reçu <strong>de</strong> Lorenzo<br />

Snow. Pendant son premier mandat, il ne fut ni efficace, ni popu<strong>la</strong>ire auprès <strong>de</strong> ses<br />

collègues sénateurs, ni auprès du peuple d’Utah, ni auprès du Sénat <strong>de</strong> l’Etat<br />

d’Utah qui l’avait élu. En outre, Joseph F. Smith, le nouveau prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Eglise,<br />

ne croyait pas que Kearns <strong>de</strong>vait conserver son siège au Sénat. Ces facteurs lui<br />

valurent <strong>de</strong> ne pas être réélu. Plein <strong>de</strong> rancoeur et <strong>de</strong> colère, il mit toute <strong>la</strong><br />

responsabilité sur l’Eglise. Dans son discours final au Sénat, il se <strong>la</strong>nça <strong>dans</strong> une<br />

tira<strong>de</strong> virulente, traitant <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> l’Eglise <strong>de</strong> «monarchie» qui monopolisait

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