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Violences d'aujourd'hui, violence de toujours - Rencontres ...

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<strong>Violences</strong> d’aujourd’hui, <strong>violence</strong> <strong>de</strong> <strong>toujours</strong><br />

la communauté, au niveau le plus bas <strong>de</strong> la société, les gens se<br />

réunissaient et trouvaient la solution. On ne disait pas qu’ils<br />

jugeaient. De fait, ils ne jugeaient pas une personne, mais une<br />

situation. Ils trouvaient les solutions qui permettaient <strong>de</strong> ramener<br />

l’harmonie dans la communauté. On appelle cette justice nouvelle,<br />

dont vous avez peut-être entendu parler, le « gazon », par<br />

référence au gazon sur lequel les gens s’asseyaient pour trouver<br />

une solution pour la survie <strong>de</strong> la communauté. Cette justice que<br />

nous voulons introduire doit contribuer à la survie <strong>de</strong> toute la<br />

communauté. Elle ne doit pas être seulement une justice pour<br />

punir, une justice vengeresse. Elle doit être la plus positive<br />

possible, pour ramener la vie dans la communauté.<br />

Je pourrais parler encore <strong>de</strong>s jours. Mais je vais m’arrêter là, en<br />

vous rappelant que nous sommes trop seuls. Le génoci<strong>de</strong> a aussi<br />

été commis contre vous, en tant qu’humanité pensante et<br />

souffrante. Ces trois <strong>de</strong>rniers jours, j’ai eu parfois l’impression que<br />

nous philosophions, au sens profane du terme. Nous n’avons pas<br />

le droit <strong>de</strong> philosopher trop longtemps. En tant que membres <strong>de</strong> la<br />

communauté humaine, nous <strong>de</strong>vons nous lever et intervenir<br />

chaque fois que la communauté humaine souffre. Je n’aime pas<br />

appeler cela <strong>de</strong> l’ingérence. Nous <strong>de</strong>vons être présents chaque fois<br />

que c’est nécessaire. Il est vain <strong>de</strong> penser qu’il y a <strong>de</strong>s tribus très<br />

lointaines. Ce n’est pas vrai. Notre planète est <strong>de</strong>venue vraiment<br />

petite. Nous <strong>de</strong>vons en prendre conscience aujourd’hui.<br />

OLIVIER MONGIN : Il y a beaucoup d’impu<strong>de</strong>ur à prendre la<br />

parole après une telle intervention. J’en prends quand même le<br />

risque. Cette semaine, <strong>de</strong>ux événements ont attiré mon attention.<br />

Il est <strong>de</strong> bon ton d’ironiser sur l’ONU. Mais je tiens à relever ce<br />

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