Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

3 la fierté de la culture, des coutumes et des
célébrations culturelles
3 la collaboration interorganisme et la
constitution de réseaux
3 l’accès facile à l’échelon local à toute une
gamme de services
3 la formation
3 la sensibilisation aux séquelles
intergénérationnelles des pensionnats
3 la couverture des médias
3 la communication du bouche à oreille
3 des excuses officielles
Tableau 9) Ce qui aide*
Ce qui aide
3 l’appui à la famille (particulièrement
le développement de compétences
parentales)
3 l’appui aux étudiants
3 des activités de loisirs (c.-à-d. des
rencontres d’Aînés, des activités sociales
sans consommation d’alcool, des activités
pour les jeunes)
3 des services à l’enfance
3 des programmes pour les jeunes
3 la facilitation, l’ouverture et la
transparence accrues dans les litiges
ou affaires judiciaires et l’intervention
médiatisée qui y est rattachée
3 les personnes et les collectivités qui
veulent sincèrement s’engager dans la
guérison
* Ce tableau apparaît au chapitre 3, dans le Volume II, Mesurer les progrès : Évaluation des programmes.
volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être
chapitre quatre
Dès le début des activités de la FADG, une grande partie des projets ont rencontré de l’opposition alors
qu’ils soulevaient les questions liées aux pensionnats et à leurs répercussions (69 %, n=243), 26 pour
cent parmi eux ayant l’impression que l’apathie des gens était au coeur du problème. Au fil du temps, les
répondants à l’enquête ont pu constater une diminution de la résistance et ils ont bénéficié d’un plus grand
appui – une constatation corroborant et renforçant le fait que la démarche de guérison se fait par étapes
et qu’elle demande du temps. Il est fort probable que l’inaction, l’apathie ou le désintéressement étaient des
réactions prévisibles en début de processus, des réactions attribuables à cette première étape où les personnes
affrontent un passé traumatisant.
Les embûches généralement citées sont liées à la violence, notamment les gangs de jeunes et les activités
criminelles, les cas de mort violente (meurtre et suicide), le vandalisme généralisé et une culture de violence.
Quant à l’arène politique, on fait état de la mauvaise gestion des ressources communautaires, de l’instabilité
sur le plan politique et du peu de priorité accordé à la guérison qui empêchent les gens de progresser dans
leur cheminement. Dans certains cas, des compressions du budget consacré aux services empêchent que les
fonds vraiment nécessaires soient alloués au soutien complémentaire des projets. Un manque de compétences,
de formation ou de supervision clinique, de même que l’insuffisance de services en santé mentale, ont eu
pour effet que des équipes de projet se sont senties dépassées, écrasées par la lourdeur de la tâche.