Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

60 chapitre trois
pour le financement de projets de 27 745 857 millions $ en plus de la subvention initiale, les dépenses
administratives étant entièrement couvertes et s’élevant à 46 321 185 millions $ en date de mars
2005. Comme l’indique le tableau 1, une gestion prudente a permis de restreindre les dépenses
d’administration à un modeste 13,19 % des dépenses.
Le secteur des Finances collabore avec d’autres secteurs pour produire annuellement des rapports sur les
ressources financières et les programmes, conformément à l’accord de financement. Les états financiers
de la FADG sont préparés selon des principes comptables généralement acceptés, notamment des
recommandations en matière de comptabilité s’appliquant aux organismes sans but lucratif au Canada.
En 2004, pour la cinquième année consécutive, les vérificateurs ont trouvé que les rapports financiers
et les procédures étaient corrects, n’ayant relevé aucun sujet de préoccupation. En 2003-2004, une
vérification indépendante a également confirmé la conformité avec l’accord de financement et avec les
directives concernant le placement du fonds établies dans ce même cadre.
Une grande partie de l’effort du secteur des Finances a été consacrée à la négociation et au suivi de
contrats qui pouvaient représenter jusqu’à 600 projets en une seule année, incluant les nouveaux
projets et ceux déjà en cours. L’équipe des Finances a participé à l’examen des propositions classées
suivant le mérite méthodologique; elle a évalué les budgets dans le contexte de projets comparables
et elle s’est assurée que les éléments de coût étaient admissibles et raisonnables. Elle a collaboré avec
celle des Programmes dans l’intention de réduire le temps consacré au traitement des demandes, une
période commençant avec la réception d’une demande de financement complète pour se terminer avec
la passation d’un contrat; ce temps de traitement est passé à quatre mois alors que, dans les premières
années du programme, il avait été estimé à huit mois.
Dès le début de l’établissement de la FADG, on a instauré un programme informatisé intitulé GIFTS,
conçu expressément pour les organisations subventionnaires, ce qui a permis de faciliter le repérage
des projets à partir de leur première demande de financement jusqu’à la signature du contrat, des
versements et de la réception des rapports trimestriels jusqu’à l’examen final des états financiers
vérifiés. C’est ainsi que les problèmes soulevés par les rapports financiers ou rapports d’étape ont
pu être identifiés rapidement, déclenchant des rappels, l’aide des CSC ou l’évaluation sur place et la
résolution de problèmes selon qu’il a été nécessaire.
Le secteur des Finances a adopté une stratégie de gestion du risque qui a mis l’accent à l’étape initiale de
l’examen des projets sur l’établissement d’attentes ou d’objectifs clairs et atteignables, sur la proposition
d’arrangements raisonnables relatifs à des fonds de démarrage à des organisations et à des projets n’ayant
aucune autre ressource, sur l’identification et la résolution rapide des problèmes et sur l’utilisation
prudente de retenues de paiement ou de désengagement des fonds comme moyens de négociation.
En octobre 2003, les affectations finales aux projets concluaient l’engagement au complet du fonds de
guérison initial. Dans le cadre de la stratégie provisoire de fin de mandat, le département de l’Évaluation
et des opérations financières doit continuer à suivre l’évolution des projets jusqu’en 2007, clôturer les
affaires financières et fermer la FADG en septembre 2008, de même que compléter l’établissement
de rapports au gouvernement fédéral à l’intérieur de son mandat initial d’une durée de 11 ans. La
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