Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

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5. S’assurer que les personnes, les familles et les collectivités ont la capacité de s’engager dans une
démarche personnelle de guérison et qu’ils en assument la responsabilité.
6. S’assurer que la prestation des services du mieux-être mental ne chevauchera pas celle des services
existants et qu’elle ne compromettra pas la prestation des services obligatoires de la santé publique
et des services sociaux, mais que ces services seront considérés comme un programme de base
contribuant à compléter les initiatives fédérales, provinciales et communautaires existantes et
nouvelles liées aux déterminants généraux de la santé.
7. Reconnaître la relation fiduciaire continue entre la Couronne et les Premières Nations et les
Inuits (y compris les groupes visés par les traités).
8. S’assurer que ces programmes fonctionnent en tant que continuum homogène, cohérent, intégré
aux autres services de santé et services sociaux.
9. S’assurer que les activités pour le mieux-être mental sont réalisés à l’intention des personnes,
des familles et des collectivités dans un environnement de guérison sûr, favorable/positif, non
menaçant et non critique.
10. S’assurer que les intervenants sont encouragés, appuyés et qu’ils travaillent dans un environnement
sécuritaire.
11. Bien connaître et comprendre la vision du monde des Premières Nations et des Inuits, qu’elle soit
la pierre angulaire de l’élaboration de leur cadre ou plan d’ensemble pour le mieux-être mental.
12. S’assurer que les services pour le mieux-être mental répondent de leurs activités/gestion devant
les membres de la communauté et les organismes de financement.
13. S’assurer que les programmes et les services respectent la personne, la famille et la collectivité
et qu’ils renforcent leurs moyens d’action. Il doit y avoir un suivi individualisé et continu auprès
des personnes, des familles et des collectivités : la famille est le principal milieu de vie. Il faut
donner espoir aux personnes, aux familles et aux collectivités.
14. S’assurer que l’ensemble des collectivités de Premières Nations et inuites aient accès à des services
de mieux-être mental qui sont équitables, durables, à la portée de tous.
15. Il doit y avoir participation de toute la collectivité aux démarches personnelles de guérison.
16. La prestation des services et des programmes doit être intégrée et coordonnée.
volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être
annexe q