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Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

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Au cours <strong>de</strong>s années s’étalant <strong>de</strong> 1962 à 1965, les écoles <strong>de</strong> jour étaient comprises dans les totaux en<br />

raison d’un changement dans le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> présentation <strong>de</strong>s rapports <strong>de</strong>s Affaires indiennes par rapport à<br />

ce qui se faisait les années précé<strong>de</strong>ntes. Dans ces cas-là, les objets <strong>de</strong> dépenses tels qu’indiqués au cours<br />

<strong>de</strong>s années antérieures (comprenant « salaires et traitement, » « allocations et services spéciaux » et<br />

« formation professionnelle, » mais ne comprenant pas « frais <strong>de</strong> scolarité <strong>de</strong>s Indiens fréquentant les<br />

écoles pour non-Indiens » — un montant qui dépassait en 1995 sept millions <strong>de</strong> dollars) rapportaient<br />

un montant <strong>de</strong> dépenses relatif aux écoles in<strong>du</strong>strielles/aux pensionnats.<br />

la question <strong>du</strong> financement : <strong>de</strong> 1877 à 1908<br />

Il y a presqu’un siècle, un comité <strong>de</strong> chefs <strong>de</strong> différentes Églises a tenu une rencontre dans l’espoir <strong>de</strong><br />

déterminer l’ensemble <strong>de</strong>s dépenses fédérales relatives aux pensionnats. En 1906, <strong>de</strong>s chefs <strong>de</strong> trois<br />

confessions religieuses — méthodiste, anglicane et presbytérienne — se sont réunis pour former une<br />

« commission consultative sur l’é<strong>du</strong>cation <strong>de</strong>s Indiens. » En 1907, les travaux <strong>de</strong> cette commission<br />

consultative formée <strong>de</strong> 12 membres ont permis d’obtenir <strong>de</strong>s Affaires indiennes <strong>de</strong>s déclarations<br />

par écrit. Ces documents se sont révélés très éclairants en ce qui a trait à l’information financière<br />

qu’ils contenaient, <strong>de</strong> même que par rapport à la perspective historique qu’ils apportaient. <strong>Un</strong> <strong>de</strong><br />

ces documents <strong>de</strong>s Affaires indiennes donne <strong>de</strong>s détails sur le nombre d’écoles en activité à ce moment-là<br />

(55 pensionnats; 22 écoles in<strong>du</strong>strielles; 226 écoles <strong>de</strong> jour), <strong>de</strong> même que le coût global <strong>du</strong><br />

fonctionnement <strong>de</strong> ces écoles entre le 1 er juillet 1877 et le 30 juin 1906 (5 226 125,13 $). 5 <strong>Un</strong> autre<br />

document répartit les écoles selon les confessions religieuses et selon le coût établi <strong>de</strong>puis leur création<br />

jusqu’au 30 juin 1904, déclarant que 4 423 711,58 $ ont été dépensés pour faire fonctionner les écoles<br />

in<strong>du</strong>strielles et les pensionnats pendant toutes ces années jusqu’en 1904 inclusivement. 6<br />

<strong>Le</strong> document dont il est fait mention précé<strong>de</strong>mment constitue en fait un écrit administratif important,<br />

non pas seulement parce qu’il précise le fonctionnement sur le plan financier <strong>du</strong> système scolaire, mais<br />

bien parce qu’il répond — systématiquement — aux recommandations faites par cette commission<br />

consultative visant l’amélioration <strong>de</strong> l’é<strong>du</strong>cation <strong>de</strong>s Indiens. Ce document le fait en donnant un aperçu<br />

<strong>de</strong>s réussites et <strong>de</strong>s échecs dans chaque province, en indiquant le nombre d’élèves qui fréquentent ces<br />

écoles et en présentant l’histoire générale <strong>de</strong> l’é<strong>du</strong>cation se rapportant à la population indienne au<br />

Canada.<br />

Ce document précise :<br />

[tra<strong>du</strong>ction] <strong>Le</strong>s premiers efforts visant à instruire les Indiens ont été faits par les premiers<br />

missionnaires arrivés au pays. Il est tout probable que le premier établissement d’enseignement<br />

a été ouvert à Grand River, après que le gouverneur Haldimand ait établi en droit les Six<br />

Nations à cet endroit. <strong>Le</strong>s autorités impériales sous l’égi<strong>de</strong> <strong>du</strong>quel les Affaires indiennes étaient<br />

administrées jusqu’en 1800 n’avaient accordé aucune ai<strong>de</strong> financière spéciale pour l’é<strong>du</strong>cation.<br />

C’est par le biais d’un échange que certaines tribus ont fait avec leur distribution annuelle <strong>de</strong><br />

munitions que, pour la première fois, <strong>de</strong>s fonds réservés à l’é<strong>du</strong>cation ont été alloués. C’est cet<br />

arrangement qui a permis d’établir la base <strong>de</strong> ce qu’on a appelé le fonds d’é<strong>du</strong>cation pour Indiens,<br />

un montant dûment exigible comme partie <strong>du</strong> Fonds <strong>de</strong> fi<strong>du</strong>cie <strong>de</strong>s Indiens. On a commencé à<br />

volume i : un <strong>cheminement</strong> <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> : le <strong>rétablissement</strong> <strong>du</strong> <strong>mieux</strong>-<strong>être</strong><br />

annexe r

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