Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

chapitre quatre
Dès le commencement, en remplissant leur demande de financement, les demandeurs ont eu à répondre
à la question suivante qui incitait à décrire de quelle façon leur projet serait évalué : quelles méthodes
et quels outils de mesure utiliserez-vous pour suivre de près les progrès réalisés dans le cadre de votre projet
et comment évaluerez-vous ses résultats? 67 Dans le deuxième Guide du programme, le critère touchant
l’auto-évaluation était précisé comme suit :
[traduction]
Contrôle et évaluation de projet
Les processus de contrôle et d’évaluation sont des outils utilisés pour améliorer les services
dispensés dans le cadre du projet et pour s’assurer de la progression du projet au fil du temps.
En se servant de points de contrôle, on peut suivre de près les progrès que le projet réalise en
fonction de son plan de travail. Procéder à une évaluation peut aider à effectuer des changements
propres à accroître les retombées positives du projet et ses résultats.
Le projet, tout comme ses bailleurs de fonds, ont la situation bien en main et atteignent leur
objectif si un processus de contrôle et d’évaluation est en place. À titre de bailleur de fonds,
la Fondation autochtone de guérison est responsable de sa gestion devant les personnes
survivantes des pensionnats et celles qui sont affectées par les répercussions intergénérationnelles.
Conformément à ses principes de fonctionnement fondés sur la transparence et la reddition des
comptes, la Fondation a décidé que tous les projets devaient être en mesure d’exercer un contrôle
suivi sur ses activités et de s’auto-évaluer.
Par conséquent, chaque projet financé par la Fondation autochtone de guérison doit suivre ses
progrès et s’auto-évaluer en s’inspirant des 6 critères suivants comme principes directeurs :
1. Est-ce qu’on est sur la bonne voie? Suit-on le plan de travail établi? Dans la négative, pour
quelle raison et quelles mesures peuvent être prises pour corriger la situation (exercer un
contrôle)?
2. Est-ce qu’on a effectivement fait ce qu’on avait dit qu’on ferait au moment de la présentation
de la proposition?
3. Qu’est-ce qu’on a appris au sujet de ce qui a fonctionné et de ce qui n’a pas fonctionné?
4. Quelle incidence (impact) le projet a-t-il eue en fonction du traitement des séquelles
des abus physiques et sexuels subis dans les pensionnats et de leurs répercussions
intergénérationnelles?
5. Que peut-on faire différemment?
6. Comment prévoit-on utiliser les résultats de l’évaluation pour améliorer le fonctionnement
du projet? 68
volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être
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