Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

chapitre deux
des Autochtones. En plus des séances d’information régionales, les agents d’information pouvaient être
joints par téléphone au bureau de la FADG.
Cette stratégie a soulevé une tempête de protestations. La spécification de thèmes et le formulaire
de demande de financement ont été jugés trop compliqués et le court délai pour la présentation des
demandes tout à fait déraisonnable. L’appui offert pour permettre de naviguer entre les écueils du
processus de demande a été insuffisant et les petites collectivités, de même que les collectivités des Métis
et des Inuits, ont été fortement désavantagées en raison du manque d’infrastructure organisationnelle
ou du manque de personnel qualifié pour préparer des propositions.
Dans le but de résoudre les problèmes identifiés et de faire progresser l’échéancier de l’approbation de
subventions pour la date du premier anniversaire de la formation de la FADG, le conseil d’administration
a introduit le Financement d’aide à la préparation de propositions, un financement de courte durée offert
entre janvier et mars 1999. C’est pendant la période de Noël 1998 que les critères pour l’obtention de ce
financement ont été élaborés afin de pouvoir distribuer cette subvention d’appui avant la première date
limite. Les demandeurs admissibles, aux termes établis dans l’appel de propositions, avaient la possibilité
d’obtenir un paiement unique d’un montant maximum de 5 000 $ pouvant faire l’objet d’une vérification
ultérieure dans le but de préparer une demande de financement pour un projet. La proposition qui en
avait résulté pouvait ensuite être soumise à n’importe quelle phase du cycle financier de la FADG.
Malgré les remous qui ont suivi le premier appel de propositions, 1066 propositions de projets ont
été reçues dans les délais prévus, en plus des demandes présentées en fonction du financement d’aide
pour la préparation de propositions. Compte tenu qu’à ce moment-là, la FADG ne disposait que
d’un personnel réduit au strict minimum, le processus d’embauche à grande échelle venant à peine
de commencer; il n’y avait que quelques personnes pour traiter le déluge de demandes reçues. On
s’est assuré du respect des dates limites pour la présentation des demandes; par ailleurs, certaines
collectivités ont eu le sentiment d’avoir été rejetées quand leur demande envoyée après l’échéance
est revenue sans avoir été ouverte. Elles étaient dans l’incertitude, ne sachant pas si elles auraient la
chance de présenter une autre demande. L’appui politique envers la FADG a été mis à rude épreuve
en raison de ce premier échéancier trop court; des chefs se sont plaints et ils ont essayé de contester
en présentant une résolution à l’assemblée générale de 1999 de l’Assemblée des Premières Nations.
Pendant l’année financière 1998-1999, aucun accord de contribution n’a été conclu, même s’il est
enregistré au rapport annuel 1999 des engagements par anticipation en date du 31 mars au montant
de 19 163 millions $, des ententes de financement de projets approuvées sous condition pour l’année
1999-2000. 42
Un rapport sur le financement d’aide à la préparation de propositions figurant au rapport annuel 1999-
2000 a indiqué que 1 282 propositions ont été reçues dans le cadre de ce programme et 917 ont été
financées pour un montant total de 4 362 052 $. Un total de 414 propositions ont été présentées en
date du 31 mars 2000, propositions rendues possibles grâce au financement d’aide à la préparation
de propositions. 43
volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être