Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

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et ils ont senti qu’il était temps de dénoncer, de faire place aux divulgations, comme étape nécessaire
vers la guérison. On a estimé que 100 000 personnes auraient besoin qu’on leur donne la possibilité
d’en parler.
• L’autonomie gouvernementale, les revendications territoriales et le développement économique
ont également fait partie des recommandations et on ne peut s’attaquer à ces problématiques avant
que la guérison / le rétablissement s’opère.
• Le 7 janvier 1998, le gouvernement fédéral répondait en présentant des excuses et en annonçant
un fonds de guérison de 350 millions de dollars.
• À la mi-février, on est entré en communication avec M. Erasmus pour lui proposer de diriger le
groupe de travail qui exercerait la fonction d’un conseil provisoire visant à mettre sur pied un nouvel
organisme. Au point de départ, ce conseil de direction a été formé de sept personnes nommées
par des organisations autochtones et deux représentants du gouvernement fédéral.
• Le gouvernement a exigé que l’organisme soit constitué en corporation et mis sur pied et que
l’entente de financement soit signée et approuvée au plus tard à la fin de mars 1998.
• Le conseil provisoire a discuté de la possibilité d’un engagement, d’une participation sur le plan
politique et du principe d’équité du fonds. Il a été alors décidé que l’organisme serait apolitique et
qu’il fonctionnerait selon le principe traditionnel du consensus.
• Dans les documents de « constitution en personne morale » et les status constitutifs/règlements
administratifs, il est indiqué que le processus de guérison doit être holistique et qu’il doit répondre
aux besoins des familles et des communautés. On a également planifié des archives/bibliothèque
dans le but d’appuyer au moyen de documents justificatifs l’histoire ou les événements liés à la
violence subie par les victimes dans les écoles résidentielles.
• Avec le temps, le comité provisoire a acquis la confiance et créé des liens. Chaque membre du conseil
de direction a été nommé pour une période de 90 jours, ce qui permettait à leur organisation,
soit de confirmer leur nomination, ou bien de choisir un autre membre. Le conseil provisoire a
étudié les structures d’autres fondations. Afin d’économiser l’argent qui aurait pu être dépensé en
organisant une coûteuse conférence et des élections, le conseil de direction a décidé de sélectionner
les nouveaux membres à partir d’une longue liste de noms. On a élaboré des critères de nomination
et on les a publiés dans les documents d’information relatifs à la Fondation pour la guérison des
autochtones. Les premiers membres du conseil, au nombre de neuf, (ou leur remplaçant) ont
été nommés pour une période de deux ans et huit nouveaux membres se sont ajoutés et ont été
nommés pour un an. De cette façon, on permet un étalement des changements de membres au
sein du conseil.
• Des vérificateurs indépendants ont été nommés.
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