Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être
chapitre sept
nécessaires pour guider le cheminement de guérison, ou s’il y a peu d’appuis offerts sur le plan
organisationnel dans la collectivité ou la région, la période de rétablissement peut se prolonger. Par
contre, cette période de recouvrement pourrait être plus courte si des interventions en matière de
guérison ont déjà été entreprises et si des infrastructures existent.
7.7 la FaDg dans un spectre de services de guérison communautaires
La FADG n’est pas seule dans ce mouvement de facilitation de la démarche de guérison personnelle
et communautaire, mais elle y a joué un rôle distinct et efficace au cours des six dernières années. La
durée limitée de son mandat a nécessité une planification rigoureuse dès son lancement pour assurer
la continuité des initiatives communautaires. Une des conditions de l’accord de financement établissait
que les projets financés par la FADG ne devaient pas faire double emploi ou remplacer des services
existants, rendant la collaboration, le partenariat, avec d’autres services une option logique. Les enquêtes
ont bien démontré et documenté le rôle fondamental que les projets financés par la FADG et leur
personnel ont exercé en établissant des partenariats, en cernant les lacunes et en comblant les vides
des services offerts aux Survivants des pensionnats et aux personnes touchées par les répercussions
intergénérationnelles.
Les projets financés par la FADG font généralement partie des services offerts sous l’égide d’organisations
existantes ou d’administrations locales, représentant un apport important du fait qu’ils ont repoussé les
limites des connaissances établies et des méthodes éprouvées. Un appel pressant a été fait auprès des
répondants (parrains) des projets pour qu’ils déterminent comme partie intégrante de la préparation
de leur proposition les moyens permettant que les orientations nouvelles, les méthodes novatrices en
général, soient appuyées au moment de la cessation du financement de la FADG. Les organisations
de Survivants, les services d’aide à l’enfance et à la famille, les centres d’amitié (d’accueil), les Églises, les
services correctionnels, les intervenants en toxicomanie et les centres de traitement de l’alcoolisme et de
la toxicomanie, les organismes de santé publique, les écoles, et bien d’autres, ont contribué aux projets
de guérison liés aux pensionnats, mais ils en ont aussi bénéficié à leur tour.
Grâce aux partenariats et aux efforts de sensibilisation du public, les projets ont démontré de quelle
manière des services efficaces dispensés aux Survivants pouvaient être organisés. Ils ont doté les
collectivités et les services autochtones et, d’une façon moins considérable, la communauté des services
en général d’une capacité remarquable de répondre aux besoins des Survivants, d’une plus grande
réceptivité à cet égard. Comme la raison d’être principale du mouvement de guérison subsiste, il semble
opportun d’assurer le maintien de cette délimitation entre des services humains continus mandatés
et les aspects innovateurs des projets de guérison.
L’équivalent le plus près des projets de guérison financés par la FADG dans les collectivités de Premières
Nations et des Inuits est le PNLAADA (Programme national de lutte contre l’abus de l’alcool et des
drogues chez les Autochtones) dont la Direction générale de la santé des PN et des Inuits (DGSPNI)
assure le financement et le contrôle, alors que la prestation des services est fournie par les collectivités
de PN et inuites. Des structures de gestion constituées en corporation administrent des centres de
traitement en établissements établis dans le réseau du PNLAADA. Au moment où l’allocation du