Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

0 chapitre quatre
4.3 Outils d’évaluation
En 2000, un échantillon composé de 36 dossiers de projets financés par la FADG a été sélectionné
au hasard, y compris deux projets Inuits et un projet Métis dans le but d’assurer une représentativité
équitable de l’ensemble des groupes autochtones. Au départ, on a commencé l’examen des dossiers en
répondant à une série de questions d’évaluation visant à identifier quelle information serait disponible
et utilisable facilement. Une fois la révision des dossiers complétée, une enquête envoi/retour par la
poste a été mise de l’avant pour permettre de combler les lacunes; elle a été rendue plus précise grâce
à la rétroaction obtenue à six endroits à titre expérimental. En tout, trois enquêtes à l’échelle nationale
ayant pour but de recueillir des données comparables ont été menées en 2000, 2002 et 2004, permettant
ainsi d’obtenir des réponses auprès de 74 pour cent des organisations lors du sondage de 2000, 46
pour cent en 2002 et 47 pour cent en 2004. Pour les besoins de la communication d’informations du
volume deux, les données provenant des trois enquêtes ont été combinées, l’analyse étant faite à partir
des données de 467 organisations distinctes (64 %) sur les 725 possibles qui ont obtenu du financement
entre 1999 et 2004. Dans le cas où une organisation a parrainé plus d’un projet financé et a répondu
à plus d’un questionnaire d’enquête, on a seulement retenu les réponses du dernier questionnaire.
Les questionnaires d’enquête ont recueilli des données des projets à trois moments donnés de leur
évolution. Les projets de courte durée, comme l’évaluation des besoins, la planification de projet
et des événements précis, notamment des rencontres ou des conférences, ont moins de chances
d’être représentés. L’échantillon s’est constitué par auto-sélection, c’est-à-dire que les projets ont
volontairement rempli le questionnaire et qu’aucune analyse n’a été faite des projets et des organisations
n’ayant pas répondu. Comme les répondants se sentant plus confiants de rapporter les résultats de
leurs efforts peuvent être plus enclins à participer, on les a encouragés à rendre compte autant des
difficultés et des barrières qu’ils ont dû surmonter que des succès obtenus.
Afin de recueillir l’information sur les incidences des activités des projets dans la vie des participants,
un questionnaire du participant (QIP) a été élaboré et acheminé en décembre 2002 à 384 organisations
ayant obtenu du financement de la FADG. On a demandé aux projets de faire des copies du QIP et
de le distribuer auprès des participants qui voulaient bien le remplir. Dans le cadre du questionnaire,
on a demandé aux participants leurs objectifs personnels et leurs besoins et dans quelle mesure leur
participation au projet financé les a aidés à atteindre ces objectifs. Les participants ont eu le libre choix
de retourner leur questionnaire directement à la FADG ou de le remettre à l’équipe de projet pour
que le coordonnateur expédie globalement les questionnaires. En juin 2004, un total de 1 479 QIP
ont été reçus.
Quant aux données extraites à partir des bases de données internes de la FADG, elles ont permis
d’obtenir une analyse des affectations de fonds, le nombre de projets financés par région, par type de
projet, selon l’identité autochtone et d’autres caractéristiques, y compris l’environnement dans lequel
le projet a évolué.
Les rencontres régionales ont eu lieu dans 27 localités, ont permis de rassembler 2 537 participants
ayant répondu à une invitation faite à tout le monde par le biais des réseaux de communication de la
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