Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

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volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être
chapitre sept
dans le but de faire avancer les connaissances sur le traitement de traumatismes, sur les méthodes de
guérison communautaire et de formation. Des fonds seront affectés à la recherche et à la diffusion des
résultats, misant sur les outils de communication actuellement en usage et constituant des réseaux
avec des ministères ayant des mandats complémentaires, avec des organismes comme ONSA et
l’Institut de la santé des peuples autochtones, un des Instituts canadiens de recherche en santé. La
nouvelle synergie qui émerge alors que les collectivités prennent en compte la démarche de guérison
se manifeste déjà dans le partage de l’expérience et de l’expertise des demandeurs de financement au
moment des ateliers de préparation des propositions, de même que dans les incidences des histoires
de réussite relatées par la publication trimestrielle de la FADG, Healing Words/Le premier pas et les
rencontres régionales et nationales.
7.12 la démarche de guérison doit continuer
La démarche de guérison doit continuer. Le délai minimal projeté pour donner suite aux priorités
décrites précédemment et atteindre un nouvel état d’équilibre plus sain est de 30 ans. Sur la
recommandation de notre entreprise de gestion des capitaux, nous proposons qu’un fonds de dotation
établi grâce à une subvention unique de 600 millions $ soit accordé pour appuyer une stratégie d’une
durée de 30 ans. Une projection détaillée est présentée à l’aide du tableau 25 ci-après.
Ce tableau illustre un budget type en présumant que la FADG obtienne un fonds de 600 millions $
et l’octroie au complet au cours de la période de 30 ans. Prenant en considération un taux d’inflation
annuel de 2,5 pour cent et un rendement d’investissement de 5 pour cent, la FADG pourrait dépenser
28,4 millions $ par an en paiements « réels. » En raison du facteur d’extrapolation, ces projections
pourraient signifier que d’ici 30 ans, la FADG aurait investi 1,2 milliards de dollars dans la démarche
de guérison. Appliquant la même structure, si la FADG devait obtenir 8 pour cent de rendement
d’investissement, elle pourrait dépenser 40,7 millions $ par an en paiements « réels. »