Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

374 annexe i
• La documentation de la Fondation ne rapporte pas toute l’histoire au sujet des effets des écoles
résidentielles. Il s’agissait d’un processus déshumanisant et entraînant la perte de toute dignité.
• Que veut dire « équité » pour les Métis? « À mon avis, équité signifie la capacité pour les personnes
marginalisées d’être effectivement en mesure d’agir. »
• Pourquoi est-ce qu’une des considérations/conditions pour recevoir l’argent, c’est qu’on ne poursuive
pas en justice l’Église ou une quelconque organisation?
Réponses
Le conseil provisoire a essayé d’obtenir une allocation de fonds pour la violence psychologique, mais cela
a été impossible.Toutefois, il n’y a pas de définition précise, spécifique, de ce que peuvent représenter les
répercussions transgénérationnelles de la violence physique et sexuelle subie.Considérant que l’approche
holistique est adoptée, si deux ou trois générations ont à faire face aux effets des écoles résidentielles,
alors, tous les aspects d’une personne, soit l’aspect spirituel, physique, mental et psychologique, doivent
être traités. Les mots clés qui sont importants à retenir dans ce contexte, ce sont « transgénérationnels
ou transmis de génération en génération, » «effets de la violence subie, » et « holistique. »
Il n’y a aucun lien entre les litiges et les fonds alloués à la guérison. Si quelqu’un poursuit en justice le
gouvernement et a besoin de suivre une démarche de rétablissement/de guérison, il est admissible à
participer à un programme.
4) Programmes de la Fondation
• Y aura-t-il une part de l’argent allouée à des camps axés sur la culture ou sur la langue afin de
ranimer, faire renaître, la culture et le sentiment d’identité? Il faut se rappeler que plus de 60% de
jeunes autochtones ont perdu leur langue et leur culture.
• Pourquoi est-ce que les personnes autochtones vivant à l’extérieur du Canada ne pourront recevoir
de l’aide de la Fondation? (2 participants ont souligné cet aspect)
• De quelle façon les personnes qui ne prennent pas part à un programme d’ensemble et qui ne
veulent pas y prendre part vont-elles continuer à recevoir de l’aide, à poursuivre une démarche de
guérison et à donner suite à ce qu’elles ont déjà commencé? (On fait ici référence à des sessions de
8-12 semaines d’intervention en situation de crise : )
• Les sessions de rétablissement/guérison seront-elles à caractère autochtone ou non-autochtone?
• Qu’est-ce qui est planifié par rapport à la langue?
• Pourquoi la Fondation n’accepterait-elle pas une proposition visant la langue seulement, étant
donné que la langue est partie intégrante des cérémonies?
volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être