Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

chapitre sept
Une fois de plus, pour les besoins de cette présentation, on propose qu’une estimation prudente du
nombre de personnes touchées par les répercussions intergénérationnelles découlant de l’expérience
vécue au pensionnat soit établie à 50 pour cent de la population à l’intérieur des réserves, ce qui
est un peu plus élevé que les 39 pour cent de population résultant de l’ERS – les répondants au
questionnaire des adultes ayant déclaré avoir un père ou une mère comme ancien élève – et moins
du 70 pour cent provenant des échantillons de l’EPA ayant déclaré une personne parente comme
Survivant du pensionnat. L’analyse de Statistique Canada des données du recensement indique que
47 pour cent des 608 850 répondants amérindiens résidaient dans des réserves, 262 ce qui représente
286 000 personnes. Cinquante pour cent de ce nombre donnent une estimation de 143 000 personnes
subissant les répercussions intergénérationnelles.
Le sommaire des nombres de personnes touchées possiblement par les séquelles de l’expérience des
pensionnats tels qu’établis dans le cadre de cette section est le suivant :
Survivants 86 000
Personnes touchées par les répercussions intergénérationnelles
résidant dans une réserve 143 000
Personnes touchées par les répercussions intergénérationnelles
résidant à l’extérieur d’une réserve 144 350
TOTAL 373 350
Les nombres résultant des réponses des répondants à l’EPA et à l’ERS ayant des membres de leur
famille comme anciens élèves des pensionnats proviennent de participants âgés de 15 ans et plus ou
d’adultes. Les estimations faites précédemment présupposent que les adolescents et les enfants sont
également touchés par ces effets suivant des proportions semblables.
7.5 Conséquences directes et indirectes des traumatismes liés au pensionnat
L’analyse qui précède estime que plus de 373 000 Autochtones résidant dans des réserves et à l’extérieur
de réserves reconnaissent être associés à la fréquentation ou à l’expérience des pensionnats soit à
titre personnel en tant que Survivants ou de façon indirecte comme membres de la famille. Compte
tenu de la tendance des Survivants à éviter le rappel d’événements traumatisants ou à protéger leur
famille en passant sous silence des souvenirs douloureux, il ne fait aucun doute que beaucoup d’autres
Autochtones, surtout des jeunes, n’établissent pas de rapprochement entre ce qu’ils vivent actuellement
et les séquelles des pensionnats.
Nous considérons donc que le nombre proposé de 373 350 personnes touchées par les répercussions
découlant de l’expérience personnelle vécue au pensionnat ou par les répercussions transmises à
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