Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

annexe i
résumé
Conférence sur la stratégie de guérison axée sur les pensionnats
de la Fondation autochtone de guérison
(les 14, 15 et 16 juillet 1998, Territoire squamish,
North Vancouver, C.-b.)
sommaire de la conférence
Note : En vue d’alléger le texte, on n’y emploie généralement que la forme masculine pour désigner aussi
bien les femmes que les hommes.
Lors des cérémonies d’ouverture, les participants ont reconnu Squamish Longhouse comme étant un
endroit bien choisi, en harmonie avec la tradition, où tenir la conférence de la Stratégie de guérison
pour les autochtones. Les différents conférenciers ont adressé de nombreux remerciements à la Nation
Squamish pour avoir invité les délégués à venir dans leur territoire.
Le Chef héréditaire de la Nation Squamish, Bill Williams, a souhaité la bienvenue aux participants de
la Conférence dans le territoire Squamish. Willie Seymour de la Bande indienne de Chemainus sur
l’île de Vancouver, président de la conférence, a pour sa part souligné l’importance de cette conférence
en terme de reconquête et de mise en valeur des visions, de la culture, des droits et de la langue. Harold
Tarbell du territoire Mohawk d’Akwesasne a présenté les objectifs de la conférence. Cette présentation
comprenait également les rapports d’étape portant sur les travaux de la Fondation pour la guérison
des autochtones (FGA) depuis le dévoilement de l’allocation du fonds en janvier dernier, notamment
la mise sur pied du conseil de direction, les négociations et les accords de financement. De plus, on
a traité des projets, programmes et activités afin de permettre aux victimes/personnes survivantes,
présentes à la conférence, de donner des directions, d’indiquer la voie à suivre. On a distribué aux
délégués à la conférence de la documentation de base pour les aider dans leurs travaux, documents
comprenant les renseignements généraux sur la Fondation pour la guérison des autochtones, l’accord
de financement et la stratégie de guérison.
La conférence a débuté par les allocutions des membres actuels du conseil de direction de la Fondation
ainsi que celles des anciens membres, en commençant par le président du conseil, Georges Erasmus,
qui a fait l’historique à ce jour de la Fondation. Il a également donné l’assurance que la Fondation
s’était engagée à ce que des services de guérison seraient mis à la disposition des personnes autochtones
qui en ont besoin. De plus, il a insisté tout particulièrement sur le but premier de la tenue de cette
conférence, à savoir celui d’écouter les recommandations et les idées des victimes, personnes survivantes,
et les témoignages de ceux/celles qui ont subi les effets de la violence physique et sexuelle dans les
écoles résidentielles.
D’autres membres du conseil de direction ont communiqué aux participants leurs antécédents
personnels et ils ont abordé les problèmes des délégués, les souvenirs de leur propre expérience dans
les écoles résidentielles, les souffrances personnelles qu’elles ont laissées, et, comme un des membres
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