Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

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du conseil l’a indiqué, les gens se sont réunis pour parler de la sérénité du coeur et de l’esprit. Nombre
de délégués ont soutenu que l’argent ne serait pas la solution et qu’on devrait trouver d’autres moyens
pour pouvoir mener à terme le processus de guérison.
La première séance du panel, discussion avec le groupe d’experts, a eu pour thème l’accord de
financement négocié entre la Fondation et le gouvernement. Les délégués ont traité des questions
suivantes : processus pour le recrutement/la dotation du personnel de la Fondation, représentativité du
conseil de direction, mission et règlements administratifs, programmes de la Fondation, participation
gouvernementale et des Églises.
Willie Seymour a commençé la seconde journée de la conférence en présentant l’hymne national des
Salishs du Littoral, prière et chant d’honneur. Rod Jeffries, au nom de son groupe d’élaboration, a
donné un aperçu général des documents distribués aux participants pour les séances en petits groupes
de travail de l’après-midi. Cette documentation comprenait l’énoncé de la mission et les valeurs de la
Fondation ainsi que les réflexions préliminaires, exploratoires, en matière de conception de programme
et de critères d’admissibilité. En ateliers, les délégués ont discuté de ce qu’on entend par guérison,
ont fait des suggestions quant à des valeurs et des principes additionnels de fonctionnement pour la
Fondation, à la façon dont la Fondation devrait communiquer avec les victimes ou personnes survivantes
et sur les projets et activités les plus pertinents pouvant être recommandés aux fins de financement.
Un atelier spécialement réservé aux jeunes avait été organisé.
Au cours de la séance plénière réservée au panel de discussion, précédant les échanges en ateliers ou
en petits groupes de travail, une grande diversité de sujets ont été abordés. Voici la liste de réponses
obtenues du panel composé des membres du conseil de direction, des représentants de Santé Canada
et des Affaires indiennes : que le calendrier relatif à l’acceptation des demandes n’est pas établi, que
les projets qualifiés « admissibles » ne comprendraient que ceux liés aux effets de la violence physique
et sexuelle subie dans le système des écoles résidentielles et aux répercussions transgénérationnelles,
que la Fondation ne peut faire double emploi avec les services existants, mais qu’elle peut toutefois
intervenir dans un domaine si on lui en démontre la nécessité. On a également précisé que la Fondation
était un organisme apolitique et qu’elle chercherait le moyen d’intégrer la population locale de toutes
les régions et provinces dans son processus d’examen des demandes de projets.
Lors de la dernière journée de la conférence, on a présenté la rétroaction obtenue suite aux travaux
en ateliers. D’après les renseignements recueillis, on comptait à la conférence des victimes/personnes
survivantes de 21 écoles résidentielles et on relevait cinq générations ayant subi les effets des écoles
résidentielles. Rod Jeffries de l’équipe des concepteurs/élaborateurs de programme a récapitulé les
résultats/réflexions des ateliers portant sur la signification de « guérison. » On a fait ressortir comme
observations, pour n’en nommer que quelques unes, que la « guérison, » c’est prendre en charge son
propre destin/avenir, pardonner et accepter, retrouver la paix intérieure et pouvoir marcher la tête
haute et avec fierté. Dans les ateliers, on a discuté et fait de nombreuses recommandations 1 en ce
qui a trait, notamment, aux valeurs et aux principes de fonctionnement proposés pour le conseil
de direction, au fonctionnement interne et aux interactions avec les communautés. Pour ce qui est
des projets et des activités admissibles au financement par la Fondation, les délégués ont fait les
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