Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être
chapitre trois
La CRPA a identifié le besoin d’avoir des centres de guérison ou des pavillons de ressourcement dispensant
un traitement en établissement axé sur la guérison familiale et communautaire. Entre 2000 et 2003, la
FADG a exploré la possibilité d’accorder du financement pour l’établissement de centres de guérison et
elle en est venue à la conclusion que d’octroyer de l’appui visant à accroître la capacité du programme des
centres existants représentait la meilleure solution pour bon nombre de raisons. L’expérience obtenue
grâce au Programme national de lutte contre l’abus de l’alcool et de drogues chez les Autochtones
(PNLAADA) a permis de constater qu’en général, l’établissement d’un centre résidentiel requiert un délai
d’exécution de trois ans. Dans le cadre restreint des quatre années du mandat d’octroi de financement
de la FADG, s’assurer de l’appui communautaire dans l’ensemble d’une région, pourvoir le centre des
installations, aménagements matériels, et s’assurer d’obtenir un financement prolongé posaient des
problèmes. Même si les restrictions imposées à la FADG à l’égard de l’achat de biens immobilisés n’étaient
pas insurmontables, il était plus compliqué d’obtenir du financement pour le maintien systématique et le
renouvellement (reconduction du financement) assurant un fonctionnement permanent. L’établissement
de partenariats aurait pu résoudre certaines de ces difficultés. Comme le PNLAADA finance déjà des
centres de traitement des dépendances (alcoolisme et toxicomanie), il était normal de considérer ce
programme comme partenaire possible; cependant, ce programme national faisait l’objet à ce moment-là
d’un examen et d’une réorganisation.
Beaucoup de propositions ayant afflué en réponse à l’appel de demandes de financement de centres
de guérison, après examen, répondaient aux critères généraux et donc elles ont été redirigées vers
cette catégorie. Dans d’autres cas, la FADG a octroyé du financement pour appuyer l’élargissement
de programmes de traitement de traumatismes dans 9 centres PNLAADA dans six provinces.
Au moment de la période de pointe en 2001-2002, le département des Programmes de la FADG
avait une équipe de 25 personnes. Plus que les autres employés, les membres du personnel des
Programmes étaient l’image projetée, de même que la réputation, de la FADG dans les collectivités et
ils étaient ceux (les employés de la FADG) que le personnel des projets rencontrait. Ils entendaient la
déclaration des besoins et ils interprétaient les possibilités et la restriction de la capacité de la FADG
à les satisfaire; ils ont répondu à des milliers de demandes téléphoniques; ils ont passé en revue 4612
propositions et ont entamé des discussions le cas échéant pour faire correspondre le projet aux critères
du programme; ils ont fait rapport de l’information obtenue, ce qui a permis aux systèmes internes de
dépistage et de mesures correctives de bien fonctionner; ils ont appuyé les collectivités, faisant en sorte
que celles-ci puissent satisfaire aux exigences en matière de rapports, et ils ont assuré le suivi dans le
cas où des questions de conformité ont été soulevées. Comme les autres secteurs opérationnels au
sein de la FADG, le département des Programmes a contribué à l’élaboration de politiques visant à
l’accomplissement de la mission et du mandat de la FADG, ainsi qu’à l’assurance de la transparence et
de la responsabilisation des procédures dans ses transactions avec les collectivités et les intervenants
du gouvernement.
Au fil du temps, la fonction d’examen de propositions a été réduite, tandis que celle d’assurer le suivi
des projets, sous l’égide du secteur des Finances, est devenue plus importante. Dans un but d’économie
et d’efficience, les Programmes et les Finances ont été fusionnés en avril 2002 pour devenir Évaluation
et opérations financières.