Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

6.11 Continuité
volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être
chapitre six
Les éléments probants ou les témoignages présentés aux chapitres 4 et 5 et ressortis pour les besoins de
l’étude du présent chapitre démontrent clairement le bien-fondé du financement d’initiatives culturelles,
dirigées par la communauté, dans le but de guérir les séquelles de traumatismes individuels et collectifs
qui, à des degrés divers, paralysent, neutralisent la capacité d’agir et sapent la résilience des personnes,
des familles, des collectivités et de nations autochtones. L’expérience vécue au pensionnat est un des
constituants majeurs de ces séquelles, mais elle ne représente qu’une des multiples attaques réitérées
qui ont annihilé la continuité culturelle et l’identité personnelle, causant ainsi le besoin de guérison. Le
bien-fondé a été établi que la démarche de guérison facilitée par les Autochtones, y compris celle des
Survivants des pensionnats, est très efficace à rétablir la raison d’être (ou le sens véritable de la vie), des
liens (relations interpersonnelles significatives), ainsi que l’esprit d’initiative, chez les personnes affectées
par les effets préjudiciables des abus. En raison des risques associés à ces changements fondamentaux
chez la personne, il devient essentiel que, dans un cheminement de guérison, l’appui qu’on offre soit
constant tout au long de la démarche, que les personnes s’engageant dans la guérison puissent avoir
accès à des thérapeutes qualifiés et compatissants, capables d’influencer comme modèles et guides en
bonne santé le développement de l’identité.
Le prochain chapitre traite de l’étape suivante du cheminement des Autochtones vers le recouvrement
du mieux-être, particulièrement de la démarche des personnes ayant les besoins les plus pressants, et
du rôle de soutien de la FADG dans l’optique de cette étape à venir.