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Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

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annexe r<br />

accor<strong>de</strong>r cette contribution en 1848 et on y a mis fin le 30 juin 1862. <strong>Le</strong> Fonds d’é<strong>du</strong>cation pour<br />

Indiens a permis d’assurer le fonctionnement <strong>de</strong>s écoles in<strong>du</strong>strielles à Mount Elgin et à Al<strong>de</strong>rville<br />

que l’Église méthodiste dirigeait à l’ai<strong>de</strong> d’une subvention per capita... <strong>Le</strong> Fonds d’é<strong>du</strong>cation pour<br />

Indiens est resté la seule ai<strong>de</strong> financière <strong>de</strong>stinée à l’é<strong>du</strong>cation <strong>de</strong>s Indiens jusqu’en 1875-1876,<br />

moment où le Parlement canadien a décidé d’accor<strong>de</strong>r une subvention pour la soutenir. 7<br />

Au cours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> 1878-1879, les affectations s’élevaient à 16 000 $; à partir <strong>de</strong> 1888-1889, ce<br />

montant a grimpé à 172 980,93 $. 8<br />

En dépit <strong>de</strong> la hausse constante <strong>de</strong>s dépenses <strong>du</strong> gouvernement, on se préoccupait continuellement <strong>de</strong><br />

ce que le financement <strong>du</strong> gouvernement fondé sur une subvention proportionnelle au nombre d’élèves<br />

s’avérait terriblement insuffisant. «[tra<strong>du</strong>ction] L’incapacité croissante <strong>de</strong>s confessions religieuses <strong>de</strong><br />

fournir les moyens financiers nécessaires pour répondre aux réclamations <strong>de</strong>s institutions dont elles avaient<br />

été en gran<strong>de</strong> partie responsables <strong>de</strong> l’établissement les a amenées à faire la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’une augmentation<br />

<strong>de</strong> subventions et d’un nouvel examen <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s d’é<strong>du</strong>cation dont il est question dans votre note <strong>de</strong><br />

service. » 9 Ces refrains bien connus ont été ressassés à maintes reprises au cours <strong>du</strong> siècle suivant.<br />

Ce système per capita ne constituait pas la première métho<strong>de</strong> en matière <strong>de</strong> financement appliquée aux<br />

pensionnats au Canada. Comme Brian Titley le fait remarquer dans son livre A Narrow Vision :<br />

[tra<strong>du</strong>ction] <strong>Le</strong>s premières écoles in<strong>du</strong>strielles, Qu’Appelle, Battleford et High River, ont<br />

été au départ administrées suivant un système où le ministère assumait les coûts au complet.<br />

En 1890, le gouvernement a voulu changer cette façon <strong>de</strong> faire, principalement en raison <strong>de</strong>s<br />

dépenses croissantes. Entre 1888 et 1889, par exemple, le coût par élève est passé à l’école<br />

<strong>de</strong> Battleford <strong>de</strong> 329 $ à 400 $ et à Qu’Appelle, <strong>de</strong> 155 $ à 202 $. <strong>Le</strong> surintendant adjoint à<br />

Vankoughnet décrit ces montants comme <strong>de</strong>s sommes « très excessives » et il propose qu’on<br />

assure le fonctionnement <strong>de</strong> toutes les nouvelles écoles (un grand nombre était planifié) d’après<br />

un système fixe per capita. 10<br />

le système per capita : 1907 à 1957<br />

<strong>Le</strong> rapport annuel <strong>de</strong> 1931 <strong>de</strong>s Affaires indiennes révèle que :<br />

• en 1891 il y avait 37 pensionnats ayant 1352 élèves;<br />

• en 1901 il y avait 64 pensionnats ayant 3455 élèves;<br />

• en 1911 il y avait 73 pensionnats ayant 3842 élèves;<br />

• en 1921 il y avait 73 pensionnats ayant 4783 élèves;<br />

• en 1931 il y avait 80 pensionnats ayant 7831 élèves. 11<br />

En considérant les 80 pensionnats en service en 1931, on constate que 44 parmi eux étaient gérés par<br />

l’Église catholique, 21 par l’Église <strong>de</strong> l’Angleterre (<strong>de</strong>venue plus tard l’Église anglicane), 13 par l’Église<br />

unie et 2 par l’Église presbytérienne.<br />

volume i : un <strong>cheminement</strong> <strong>de</strong> <strong>guérison</strong> : le <strong>rétablissement</strong> <strong>du</strong> <strong>mieux</strong>-<strong>être</strong>

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