Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

6 chapitre deux
En plus d’avoir pour résultat la présentation de 400 propositions venant des collectivités, le programme
de financement d’aide à la préparation de propositions a donné lieu à d’importantes leçons pour la
mise en œuvre du programme de la FADG. L’urgence et la gravité des besoins présentés ont donné une
bonne indication de l’importance de la demande de services à venir. Les projets communautaires de
guérison ne pouvaient pas être facilement formulés pour correspondre aux critères émanant de l’accord
de financement et des recommandations de la conférence de Squamish; par conséquent, pour faire en
sorte de répondre aux besoins, il fallait faire preuve de créativité et de sensibilité. Lors du premier appel
de propositions et du traitement des demandes reçues, les systèmes internes d’administration et les
programmes en étaient à leur tout début, de même que les ressources en personnel étaient minimales.
Il était clair que la recommandation des collectivités de restreindre au minimum les dépenses liées au
personnel et à la gestion devait être pondérée pour tenir compte du besoin de soutien sur le plan local,
celui de rendre les services accessibles, en utilisant le fonds de guérison à bon escient.
Pendant la période 1999-2000, ces leçons ont été mises en application. Le Guide du programme et le
formulaire de demande ont été révisés et simplifiés. Cependant, les thèmes pour les projets ont été
retenus dans le but de donner des idées pour la présentation de propositions, même si, en fait, les
demandes de financement n’ont pas eu à entrer dans ces catégories. En 2000, deux dates limites ont
été fixées pour l’envoi de propositions; toutefois, les demandeurs ont pu présenter des propositions à
n’importe quel moment et obtenir du soutien du personnel pour les aider à répondre aux critères de
financement et à recevoir des explications quant aux éléments requis sur les formulaires de demande.
On a incité les demandeurs ayant fait une demande non retenue de revoir leur proposition et de la
soumettre à nouveau à un autre moment du cycle. La FADG a formé une équipe de coordonnateurs
du soutien communautaire (CSC) situés dans les régions, en mesure d’offrir au besoin le service en
inuktitut tel que requis. Les CSC ont organisé et animé des séances d’information sur la présentation de
propositions à l’intention des collectivités et des organisations intéressées à présenter une proposition
à la FADG, leur donnant des conseils pratiques pour les aider à remplir leurs demandes sur place et
des explications sur le processus d’examen des demandes.
2.9 le développement organisationnel
À l’automne 1999, la structure organisationnelle permettant à la FADG de remplir sa fonction comme
organisme subventionnaire pendant les sept années suivantes était en place. Le Rapport annuel 2000
fait mention d’un personnel de 59 personnes à plein temps, plus de 90 pour cent d’entre elles étant
autochtones, y compris le directeur exécutif et les cadres supérieurs. En 1999-2000, des politiques et
procédures ont été élaborées dans le but d’assurer une gestion efficiente des ressources et une réalisation
effective de la mission de la FADG.
La FADG a adopté un modèle de régie permettant que le conseil d’administration soit légalement
tenu de rendre compte au gouvernement du Canada de ses dépenses et du respect des conditions ou
dispositions de l’accord de financement et qu’il soit responsable moralement devant les Autochtones
de la réalisation de sa mission. De plus, le conseil d’administration est responsable d’établir les objectifs
de l’organisation et d’assurer la surveillance financière, juridique et de la gestion des décisions ou lignes
de conduite. Il conserve la responsabilité directe de s’enquérir des placements et de les suivre de près,
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