Un cheminement de guérison : Le rétablissement du mieux-être

chapitre sept
financement aux projets de la FADG était à son apogée, le PNLAADA était en pleine réorganisation,
ce qui a restreint les possibilités de collaboration entre les deux organisations. La FADG a appuyé
financièrement une extension des services de traitement dans neuf installations du PNLAADA
situées dans six provinces, ce qui a permis l’intégration du traitement des séquelles des pensionnats.
L’orientation ou les principes directeurs des services définis dans le Cadre de renouvellement du
PNLAADA, dont la mise en œuvre a été encadrée par la Fondation autochtone nationale de partenariat
pour la lutte contre les dépendances, abondent dans le même sens que bon nombre de principes et de
pratiques ressortis des projets financés par la FADG. Ces pratiques prometteuses dont les projets ont
fait état sont présentées au chapitre 5 précédent et dans le volume III de la présente série du rapport
final : Pratiques de guérison prometteuses dans les collectivités autochtones.
En particulier, le « modèle de l’amélioration de la santé de la population, » comme il est mentionné dans
le cadre de renouvellement du PNLAADA, une fois adopté et appliqué dans les nouvelles orientations
stratégiques du programme, augmentera les possibilités de collaboration :
[traduction]
traduction] Dans le cadre du modèle de l’amélioration de la santé de la population, les
intervenants en promotion de la santé œuvrant à partir d’une grande diversité de spécialités,
qu’il s’agisse de médecins, d’infirmiers ou d’infirmières, de psychologues, de guérisseurs
traditionnels et d’intervenants en toxicomanies, consacrent une grande partie de leur temps
à venir en aide aux personnes et aux collectivités dans leurs tentatives d’accroître le contrôle
en matière de santé, d’améliorer l’état de santé. Grâce à l’appui apporté par le développement
personnel et la formation, les membres de la collectivité sont habilités à exercer un rôle beaucoup
plus actif et responsable relativement à l’autonomie en matière de santé. 274
Les Autochtones sont admissibles à obtenir des services de santé mentale offerts à la population générale
par l’entremise du régime d’assurance-maladie. Santé Canada assure également l’obtention de services
non assurés à l’intention des clients de Premières Nations et Inuits et des activités de promotion de la
santé dans les collectivités de Premières Nations et inuites. Dès 1991, Santé Canada a identifié une
absence criante de services de santé mentale dans les collectivités autochtones et le ministère a proposé
une « démarche de guérison » adaptée aux connaissances que les Autochtones possèdent sur le plan
de la santé holistique comme objectif primordial des services de santé mentale offerts. 275 En 2001, le
comité consultatif de la santé mentale de l’Assemblée des Premières Nations, Inuit Tapirisat of Canada
(désormais Inuit Tapiriit Kanatami) et Santé Canada ont réitéré ces thèmes dans un document de travail
portant sur un cadre global culturellement significatif de la santé mentale Plan d’ensemble culturellement
bien adapté pour le miex-être mental. Les principes définis pour les besoins de cette stratégie visant la
promotion de la santé mentale/du mieux-être sont inspirés de nouvelles perspectives émanant de projets
et de recherches financés par la FADG. Ces points de vue sont présentés à l’annexe Q. Le modèle mis de
l’avant situe les aidants naturels, notamment la famille, le conjoint/ la conjointe, les enfants, les Aînés et les
guérisseurs traditionnels, dans le cercle comme premier recours pour une personne à risque. Les services
de santé mentale communautaires sont sur la deuxième ligne d’intervention, les services spécialisés en
santé mentale exerçant un rôle tertiaire.
volume i : un cheminement de guérison : le rétablissement du mieux-être