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Thèse J. Lafitte - Tome I - Institut Béarnais Gascon

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Jean <strong>Lafitte</strong> 11 Prologue<br />

gascons du XX e s. et que P. Bec a qualifiée de « gascon-standard » (préface de Lo gascon lèu e<br />

plan).<br />

Enseignant personnellement le gascon à des adultes à Paris, j’ai pour étudiants des Landais du<br />

sud, des <strong>Béarnais</strong>, des Bigourdans, mais jamais ne se sont manifestés des <strong>Gascon</strong>s des autres régions,<br />

signe probable d’un recul plus grand d’une langue qu’on ne souhaite retrouver que si on l’a<br />

déjà vécue plus ou moins au Pays.<br />

Au demeurant, si l’ensemble gascon dans sa totalité est bien connu par l’Atlas linguistique de<br />

Jean Séguy, sa littérature l’est beaucoup moins, celle du Béarn étant la plus accessible; et les quelques<br />

enquêtes linguistiques réalisées éclairent davantage le Béarn, et un peu moins la Bigorre, que<br />

les autres régions; de fait, c’est en Béarn que les professeurs suisses A. M. Kristol et J. T. Wüest<br />

sont d’abord venus faire leurs enquêtes linguistiques de 1983 sur la pratique du gascon.<br />

Enfin, ce qui se constate dans les Hautes-Pyrénées, aujourd’hui très dynamiques pour la<br />

conservation de leur gascon propre, n’est jamais venu démentir ce que l’on observait en Béarn.<br />

De toute façon, je me suis toujours efforcé de m’ouvrir aux autres terres gasconnes et à leurs<br />

auteurs, même si j’ai regretté bien des fois de ne pas y rencontrer davantage de personnes effectivement<br />

engagées dans la défense de notre langue commune.<br />

C’est cette même ouverture qui m’a fait observer avec la plus grande attention ce qui se passe<br />

sur les autres terres d’oc, qui rencontrent à des degrés divers les mêmes problèmes et dont les réalisations<br />

peuvent toujours donner de bonnes idées pour la Gascogne.<br />

Sur l’orthographe du français<br />

TROIS REMARQUES DE FORME<br />

Soucieux d’une orthographe gasconne à la fois fidèle à la langue et facile à enseigner, je ne<br />

pouvais pas moins que d’appliquer à mon français les simplifications orthographiques adoptées par<br />

l’Académie française en 1990. Donc, notamment, règlementaire, connaitre, bruler etc.<br />

Sur la traduction des citations<br />

Les nombreux auteurs que je cite ont écrit le plus souvent en gascon ou en occitan. J’ai estimé<br />

que les citer dans leur texte allongerait ce travail sans utilité majeure sur le fond. J’ai donc traduit<br />

toutes ces citations en français (une ou deux exceptions, tellement transparentes que c’eût été faire<br />

offense au lecteur que de les lui traduire !). Comme il s’agit le plus souvent de textes “savants”, les<br />

mots autres que les outils grammaticaux sont ceux de beaucoup de langues occidentales et leur traduction<br />

est facile.<br />

Mais parfois, les auteurs usent d’un langage plus familier, et là, le <strong>Gascon</strong> peut être embarrassé<br />

devant un mot, une expression occitane, provençale ou autre. J’ai donc essayé de rendre le mieux<br />

possible l’esprit de ce qui était dit. Par exemple, p. 72, “hérissé” traduit espolofit de R. Lafont (Alibert<br />

ignore espolofit, mais donne : espelofir, ébouriffer, hérisser).<br />

Sur les tables<br />

On trouvera à la fin de ce travail plusieurs tables destinées à en faciliter la lecture, et spécialement<br />

une table des abréviations et sigles et une table des personnes citées.

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