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DANIELA MURGIA
nella messa in evidenza della sua intrinseca insufficienza a fondare una
conoscenza scientificamente valida, qualora non venisse supportata da
un metodo «indiretto», o scientifico, destinato secondo il filosofo a illuminarla
e a giustificarla ( 25 ).
A questo proposito, riteniamo rilevante il fatto che l’insufficienza
del metodo pratico per la fondazione di un’indagine scientifica venga
posta in evidenza da Blondel con riferimento all’emergere di situazioni
problematiche. Blondel sottolinea come nei momenti in cui le tradizioni
risultano infrante il male eserciti un fascino persistente sugli
uomini e l’esperienza della vita sia viziata da persistenti mancanze.
Proprio in quei momenti, si rinviene un bisogno di discussione e di
scienza e si scopre all’interno di queste prospettive la sola opportunità
per cercare il necessario “supplemento” alla spontaneità morale, limitata
nella sua efficacia perché rivolta alle sole situazioni ottimali ( 26 ):
«C’est donc une science de l’action qu’il faut constituer; une science, qui
ne sera telle qu’autant qu’elle sera totale, parce que toute manière de
penser et de vivre délibérément implique une solution complète du
problème de l’existence; une science, qui ne sera telle qu’autant qu’elle
déterminera pour tous une solution unique à l’exclusion de toute autre.
Car il ne faut pas que mes raisons, si elles sont scientifiques, aient plus de
valeur pour moi que pour autrui, ni qu’elle laissent place à d’autres
conclusions que les miennes.» ( 27 ).
Il porsi del problema speculativo relativamente alla pratica, come
suggerisce il passaggio sopra riportato, viene ricondotto da Blondel alla
( 25 ) Su questo aspetto, si veda in primo luogo: M. BLONDEL, L’Action (1893),
Introduction, pp. XI-XXV [68-79]; Conclusion, pp. 469-470 [579-581].
( 26 ) Un passaggio degno di nota, a testimonianza di quanto espresso ci appare
il seguente: «Quand les traditions sont rompues, comme elles le sont; quand la règle
des mœurs est entamée presque sur tous les points; quand par une étrange corruption
de la nature, l’attrait de ce que la conscience populaire nomme le mal
exerce sur tous une sorte de fascination, est-il possible d’agir toujours avec l’heureuse
et courageuse simplicité que n’arrête aucune incertitude et que ne rebute aucun
sacrifice? […] Et si de continuelles défaillances gâtent l’expérience de la vie, si
la première sincérité est perdue, s’il se dresse devant la route l’irréparable passé
d’un acte, ne faudra-t-il pas recourir à une voie indirecte? Et la réflexion, provoquée
par l’obstacle même, n’est-elle pas nécessaire, comme une lumière, pour retrouver
la route égarée? Née souvent d’une curiosité orgueilleuse ou sensuelle, la
présence du mal, […] y produit a son tour un besoin de discussion e de science.
Ce complément ou ce supplément de la spontanéité morale, il faut donc le chercher
dans des idées aussi scientifique que possible.». M. BLONDEL, L’Action
(1893), cit., pp. XVI-XVII [72-73].
( 27 ) Ibid., p. XVII [73].