Histoire de l'internationalisme

L'ÉPOQUE DES RÉVOLUTIONS
question between property and force. And is then example nothing ?
It is everj'thing. Example is the school of mankind, and they wiU learn
at no other. This war is a war against that example. It is net a war for
Louis the Eighteenth, or even for the property, virtue, fideUty of
France. It is a war for George the Third, for Francis the Second, and
for the dignity, property, honour, virtue and religion of England, of
Germany, and of ail nations ".*
Le chef de l'opposition contre la poUtique de guerre — Charles Fox
— attaque l'argumentation de Burke en soutenant qu'on ne pouvait
envisager les événements en France d'une façon aussi schématique. Il ne
pouvait vraiment être du ressort du gouvernement britannique d'in-
tervenir dans l'évolution intérieure d'un autre pays, même si cette
évolution était dirigée d'après des principes aussi nuisibles qu'il était
possible de se l'imaginer. On ne favorisait en aucune circonstance un
développement harmonieux en Europe en s'aUiant avec des puissances
qui avaient systématiquement sapé les fondements de l'indépendance
d'un autre pays, à savoir la Pologne.*
Au Parlement, le groupe de Fox devint de plus en plus réduit et fut
bientôt insignifiant. En outre, ses points de vue ne furent pas défendus
par des écrivains connus, à l'exception de Joseph Priestly dont la
populace pilla la maison parce qu'il était adversaire de la guerre. Mais
malgré que l'opposition ne se fît pas beaucoup remarquer, nous trouvons
des ouvrages de cette époque qui développent les idées de Priée. Un
ouvrage paru en 1792 et dû au prêtre dissident Richard Worthington
montre jusqu'à quel point pouvait aller la compréhension manifestée
par certains cercles reUgieux hbéraux à l'égard des principes de la Ré-
volution. L'auteur examine la déclaration française très discutée de
l'automne de la même année : ,, How far tlie constitutional principles
of France, so moral in their original conception, so pledged by the
solemnity of engagement, may be counted on as the beginning of good
and lasting fellowship among nations, it is not in human foresiglit to
détermine. But it would be an insuit to the justice and benevolence,
conspicuous in her présent address to the world, should wc hesitate
* Ibid., pp. 481—482.
» Britain and Europe. Pitt to Churchill 1793—1940. Ed. hy Jainos Joli.
London 1950, p. 45.
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