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Un ciel à partager - Transport Canada

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Chapitre 6 Aéroports<br />

rayon de 8 km<br />

rayon de 3,2 km<br />

zone de<br />

gestion<br />

de la faune<br />

point de<br />

référence<br />

de l’aéroport<br />

trajectoire<br />

de vol<br />

Pratiques modérément dangereuses<br />

Non recommandées pour les zones <strong>à</strong> moins<br />

de 3,2 km du point de référence d’un aéroport :<br />

• cultures de grains, par exemple l’orge, l’avoine,<br />

le blé (particulièrement le durum), le maïs et le<br />

tournesol,<br />

• fruits, par exemple, baies, cerises, raisins et<br />

pommes,<br />

• parcs d’alimentation d’animaux, par exemple pour<br />

le boeuf et le porc,<br />

• cinéparcs,<br />

• postes d’alimentation et réserves fauniques<br />

d’oiseaux migrateurs et de gibier,<br />

• activités de labourage pendant le jour,<br />

• infestations non contrôlées de souris et d’insectes,<br />

• lagunes d’égout et étangs de rétention des eaux<br />

pluviales.<br />

Pratiques extrêmement dangereuses<br />

Non recommandées pour les zones <strong>à</strong> moins de 8 km du point<br />

de référence d’un aéroport :<br />

• dépotoirs,<br />

• sites d’enfouissement de déchets alimentaires,<br />

• usines côtières commerciales de transformation du poisson,<br />

• cultures qui peuvent attirer les oiseaux.<br />

Ces pratiques attirent des «oiseaux dangereux», c’est-<strong>à</strong>-dire ceux<br />

qui posent le plus grand danger pour les avions.<br />

Ces pratiques attirent modérément les oiseaux,<br />

principalement les oiseaux plus petits comme les<br />

étourneaux, les bruants familiers et les bruants<br />

des neiges, qui ne sont pas attirés vers les aéroports<br />

<strong>à</strong> partir de longues distances pour se nourrir. Ces<br />

oiseaux présentent le plus de danger au moment<br />

de la migration ou lorsqu’il y a des conditions<br />

d’alimentation favorables comme des infestations<br />

d’insectes, le labourage, la récolte, etc.<br />

Certaines pratiques foncières dangereuses augmentent<br />

l’attrait de zones géographiques existantes<br />

comme les plans d’eau libres ou les marécages qui<br />

servent de zones de nidification pour les goélands,<br />

les oiseaux du littoral et la sauvagine. Par exemple,<br />

lorsqu’un aéroport se trouve entre un site d’enfouissement<br />

(zone d’alimentation) et un plan d’eau<br />

naturel (zone de nidification), les oiseaux circulent<br />

régulièrement au-dessus de l’aéroport, aggravant<br />

le danger des impacts d’oiseaux.<br />

Figure 6.2 Zones <strong>à</strong> risque <strong>à</strong> proximité d’un aéroport (TC – Bulletin sur la gestion de la faune dans les<br />

aéroports, no 14)<br />

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