29.06.2013 Views

Un ciel à partager - Transport Canada

Un ciel à partager - Transport Canada

Un ciel à partager - Transport Canada

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

238<br />

Chapitre 13 Solutions—Leçons <strong>à</strong> tirer de l’expérience de l’aviation militaire<br />

d’oies, de mouettes et de canards qui se déplacent entre leurs aires d’alimentation et de<br />

repos en organisant les vols d’entraînement <strong>à</strong> la mi-journée.<br />

Répartition des flottes militaires<br />

Chaque année, le journal de l’aviation Aviation Week and Space Technology publie un<br />

compendium des statistiques de l’aviation intitulé le Aerospace Source Book. L’édition<br />

de 1999 comprend un résumé des statistiques de l’aviation de 1998 qui montrent que<br />

166 pays utilisaient des aéronefs militaires. Plus de 83 500 aéronefs militaires étaient<br />

en service dans le monde :<br />

• 28 000 environ en Europe et en Asie,<br />

• 17 000 autres se trouvaient en Amérique du Nord.<br />

Il est <strong>à</strong> noter que ces chiffres comprennent de nombreux types d’aéronefs de transport<br />

et de l’aviation générale peu évolués utilisés <strong>à</strong> des fins d’appui.<br />

Les 20 flottes militaires les plus importantes dans le monde sont énumérés par ordre<br />

descendant au tableau 13.1. Les chiffres sont impressionnants, mais il fait se rappeler<br />

que plusieurs pays ont réduit considérablement leur flotte militaires ces dernières<br />

années. Les Forces canadiennes possèdent une flotte de 581 aéronefs, ce qui place le<br />

<strong>Canada</strong> <strong>à</strong> la 33 e place sur les 166 pays figurant dans le Aerospace Source Book.<br />

Bases de données militaires sur les impacts<br />

Les bases de données militaires sur les impacts avec la faune ressemblent <strong>à</strong> celles tenues<br />

par l’aviation civile (voir Chapitre 7) et présentent les mêmes difficultés d’analyse—<br />

en particulier les fluctuations et les incohérences dans les procédures de rapport et les<br />

données. Néanmoins, les auteurs de cet ouvrage ont fait tout leur possible pour concilier<br />

les écarts constatés dans les bases de données militaires examinées. Nous reconnaissons<br />

que les sections qui suivent présentent notre analyse subjective de cette information.<br />

On pourra trouver d’autres informations et des explications dans les données originales<br />

indiquées <strong>à</strong> la fin du document.<br />

<strong>Canada</strong><br />

Au <strong>Canada</strong>, le ministère de la Défense nationale (MDN) collecte des statistiques sur<br />

les impacts d’oiseaux pour tous les aéronefs militaires canadiens. Les données sont<br />

envoyées <strong>à</strong> <strong>Transport</strong>s <strong>Canada</strong> où elles sont incorporées dans le rapport annuel connu<br />

sous le nom de Impacts d’oiseaux sur les aéronefs canadiens (traité plus en détail au<br />

chapitre 7). Des rapports distincts pour les aéronefs civils et militaires sont compilés<br />

depuis 15 ans—1984 <strong>à</strong> 1988 et 1991 <strong>à</strong> 2000. Les rapports d’avant 1984 ne séparaient<br />

pas l’aviation militaire et l‘aviation civile. Depuis que les rapports sont séparés, 2 229<br />

impacts sur des aéronefs militaires canadiens ont été signalés—une moyenne de 171<br />

impacts par an. La moyenne a été plus élevée entre 1984 et 1988—247 impacts par<br />

an—que pendant la période de 1991 <strong>à</strong> 1998—124 impacts par an. On ne sait pas si<br />

cette tendance est liée :

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!